MONTMAGNY – Claude Roy n’aura fait qu’un mandat comme député de Montmagny-L’Islet. Même s’il fut surpris par cette défaite, M. Roy dit quitter la politique serein. Le péquiste Guy Bélanger croit, lui, que les résultats de cette élection démontrent que « la démocratie est malade. »
Claude Roy refuse de voir dans cette défaite un rejet du travail qu’il a fait depuis 18 mois. « Ce n’est pas la défaite d’un homme, c’est la défaite du parti de l’ADQ », dit-il. Tout comme, selon M. Roy, la victoire de Norbert Morin est d’abord la victoire du parti libéral. « Le travail du candidat ne représente que 5 % du vote dans un comté », dit-il.
À 57 ans, Claude Roy met une croix sur la politique et compte bien, après s’être accordé quelques semaines de repos, retourner à l’animation d’émissions de chasse et pêche ou faire autre chose. « Je croyais à l’ADQ et aux changements que proposait ce parti », ajoute Claude Roy. Les électeurs, dit-il, en ont décidé autrement.
Quant à Guy Bélanger, il ne ferme pas la porte à un retour en politique
Démocratie malade
Devant le faible taux de participation des électeurs, le péquiste Guy Bélanger affirme que « la démocratie est malade. » Il se demande même si « la démocratie a vraiment parlé. » Selon lui, le vote par anticipation, alors que tous les enjeux ne sont pas connus et l’abondance des sondages d’opinion, affaiblissent cette démocratie.
Guy Bélanger croit que les Québécois devront s’exprimer clairement face à leur avenir. Il déplore que les gens qui ne voulaient pas de cette élection n’aient pu exprimer leur point de vue. « On devrait ajouter aucun de ces candidats sur le bulletin de vote », dit-il. M. Bélanger soutient qu’une réflexion s’impose sur la démocratie.