Publicité

Les fusions, la solution?

Directeurs généraux de municipalité qui ne restent pas en poste, élus qui démissionnent en bloc. Les temps sont durs dans certaines municipalités du Kamouraska. Dans un contexte où les exigences gouvernementales sont de plus lourdes pour les municipalités, la solution se trouverait-elle dans les fusions, comme il fut suggéré par certains élus démissionnaires, ces dernières années?


 Pour vérifier le pouls à l’échelle kamouraskoise sur l’épineuse question des fusions municipales, nous nous sommes tournés vers le préfet de la MRC, M. Yvon Soucy. « Certains maires en parlent de plus en plus ouvertement. Mais, dans notre plus récente tournée des municipalités, le consensus qui ressort, pour le moment, est d’aller le plus loin possible dans les regroupements de service », déclarait-il.

Dans cet ordre d’idée, un comité paritaire, composé d’élus et des directeurs des services incendies du territoire, se penchera sur l’avenir des services incendies au Kamouraska. « On veut regarder comment offrir les meilleurs services aux citoyens », d’indiquer Yvon Soucy, sans préciser s’il y aura un regroupement éventuel de tous les services incendies au Kamouraska.

Problématiques

Pour avoir siégé comme maire durant quatre ans à Mont-Carmel, bien avant d’accéder à la préfecture de la MRC, Yvon Soucy est bien conscient des problématiques rencontrées par les petites municipalités en milieu rural. Intéresser des jeunes à s’impliquer en politique en fait partie. « Souvent, ils ne restent pas longtemps parce qu’ils ne sont pas bien rémunérés », précisait-il. De plus, il rappelait que pour une population d’un peu plus de 20 000 habitants, le Kamouraska disposait de 120 élus. « Les règles sont les mêmes pour toutes les municipalités. Que tu sois La Pocatière ou Saint-Germain, c’est le même nombre d’élus, peu importe la population. »

Solutions

Malgré ces problématiques, Yvon Soucy voit des solutions, notamment pour les directeurs généraux. « Est-ce qu’on pourrait partager des directeurs généraux et miser sur des adjoints pour les appuyer dans chaque municipalité? », questionnait-il.

Malgré tout, peu importe la problématique rencontrée par les municipalités kamouraskoises, Yvon Soucy rappellera ceci : « À la MRC, notre rôle est de respecter l’autonomie des municipalités et de les accompagner du mieux que nous pouvons », concluait-il.