SAINT-PASCAL – Devant un nombre d’inscriptions à la hausse aux activités estivales, la ville de Saint-Pascal a décidé d’instaurer un tarif pour les non résidents et un tarif pour les non-résidents pour le tennis, le soccer et le camp de jour, dès l’été 2016.
Cette décision a été prise au cours des derniers mois. « On a fait l’analyse des inscriptions en provenance de Saint-Pascal et celles des municipalités environnantes, avant de prendre une décision. Seulement pour le soccer et le camp de jour, 30 % des enfants viennent de l’extérieur de la ville », d’expliquer Jade Lamarre, directrice adjointe au service des loisirs.
À titre d’exemple, une inscription pour un enfant au camp de jour coûte 425 $ pour l’été à la ville de Saint-Pascal, peu importe sa provenance. Au final, puisqu’aucune entente n’existait avec les autres municipalités, un résident et un non-résident payaient le même tarif à 135 $. Maintenant, le 135 $ sera le tarif résident et le 425 $ deviendra le tarif non résident. « On a décidé de rencontrer les autres municipalités pour leur exposer le dossier et de regarder vers une entente possible. Elles ont décliné l’offre », de déclarer le maire M. Rénald Bernier. « C’est une question d’équité pour nos citoyens », ajoutait-il.
Dans des proportions différentes, la même logique s’appliquera pour le tennis et le soccer.
Respecter les ratios
En agissant de la sorte, la Ville de Saint-Pascal a aussi cherché à optimiser le service offert et offrir un meilleur encadrement aux jeunes . « Il y a des ratios recommandés entre le nombre de jeunes et le nombre de moniteurs, ou d’entraîneurs pour chaque activité », de préciser Éric Lemelin, directeur du service des loisirs.
L’an dernier seulement, 130 enfants étaient inscrits au camp de jour et 167 au soccer. C’est ce qui fait dire à la ville de Saint-Pascal qu’elle a été victime de son succès et qu’un investissement est nécessaire pour retrouver l’équilibre suggéré. « On doit engager des ressources pour y arriver et ça entraîne des coûts importants pour nous, en salaire et en formation », de renchérir Émilie Poulin, directrice du développement et des communications.
Réception
Suite à cette décision, les familles non résidentes ayant inscrit leurs enfants à ces activités l’an dernier ont été contactées par la ville de Saint-Pascal. Quelques questionnements auraient été soulevés, mais ils auraient tous bien compris dans l’ensemble, aux dires de la ville.
À Sainte-Hélène, cette décision de Saint-Pascal l’aurait conduite à offrir son propre camp de jour pour cet été. « Ce n’est pas un échec pour nous si les autres municipalités ne se sont pas entendues avec nous. Au contraire, ça nous a permis de sensibiliser tout le monde à la problématique », de conclure Éric Lemelin.