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Co-éco poursuit sa sensibilisation à la collecte des matières organiques

Co-éco continue d’inciter les Kamouraskois à participer à la Collecte qui carbure, instaurée l’an dernier sur l’ensemble du territoire de la MRC.

À l’été 2015, plusieurs résidents du Kamouraska avaient cessé leur participation, au moment où des vers blancs avaient fait leur apparition dans les bacs bruns. « J’ai reçu moins d’appels à ce sujet cette année. Pourtant, on a quand même eu de grosses chaleurs depuis le début de l’été. Peut-être que les gens ont commencé à mettre en pratique les trucs et astuces proposés l’an dernier », de dire Marie-Joëlle Côté, agente de communication chez Co-éco.

Certaines municipalités ont aussi augmenté la cadence des collectes, comme à Saint-Philippe-de-Néri, Saint-Denis-De La Bouteillerie et La Pocatière. « Ils offrent une collecte hebdomadaire du bac brun durant l’été. En contrepartie, ils ont diminué le nombre de collectes du bac à déchets », précisait-elle.

I-C-I

Lancée au début de 2016, la collecte chez les ICI (industrie-commerce-institution) a obtenu de bons résultats chez certaines entreprises. À titre indicatif, Marie-Joëlle Côté mentionne le Resto Pub Le Saint-Pascal, Métro Plus Lebel, la Boulangerie La Pocatière et la Résidence Desjardins à Saint-André.

« Les plus grands générateurs de déchets ont été ciblés. Certains sont réticents au début, mais ils sont de plus en plus nombreux à participer. »

En appui à la démarche de sensibilisation de Co-éco, la ville de La Pocatière instaurera, dès janvier 2017, une tarification incitative pour les entreprises de son territoire. « Ils seront taxés en fonction de la quantité de matières résiduelles collectées (bac vert). Le but est de les inciter à recycler davantage et à utiliser le bac brun », de confier l’agente de communication.

Agentes de sensibilisation

Tout au long de l’été, deux agentes de sensibilisation, Marjorie Lavoie et Ève-Marie Bélanger, proposeront des kiosques informatifs dans les différents événements de la région, en plus de faire du porte-à-porte et de vérifier les bacs bruns des résidents. « On le fait dans une approche de sensibilisation positive. On remet un accroche-porte qu’on nomme “L’as du bac brun”. S’il y a des erreurs dans le bac, on remet la mention “citoyen apprenti” et quand il y a une erreur, celle de “citoyen engagé”. Pour être un “As du bac brun”, il faut aucune erreur », d’ajouter Marie-Joëlle.

Déjà, les citoyens de Saint-Alexandre, Saint-Denis-De La Bouteillerie et Saint-André de Kamouraska ont vu leurs bacs bruns vérifiés. D’autres municipalités suivront. « Ça vient aussi avec un sondage que les gens sont invités à répondre. En le faisant, ils courent la chance de gagner deux descentes en kayak sur la rivière du Loup. »