LHCS – LE PLACOTEUX – Les Seigneurs de La Pocatière n’avaient pas le choix de l’emporter samedi face au 95 de Saint-Jean-Port-Joli qui menait la série finale 4/7, trois parties contre deux. Les Pocatois l’ont emporté sans équivoque, une victoire par blanchissage de 5-0. On assistera donc à la présentation d’un 7e et décisif duel entre le 95 et les Seigneurs, le vendredi 10 avril au Centre Rousseau à 21 h.
Cette victoire s’est disputée dans un Centre Bombardier bondé, où 1 101 personnes étaient présentes. La veille, le Centre Rousseau était également rempli à pleine capacité dans le gain du 95 en prolongation (voir autre texte).
Sébastien Hains, alors que les Pocatois profitaient d’un avantage numérique, a fait bondir la foule avant la 5e minute de jeu pour donner une avance d’un but aux Seigneurs. Ce fut le seul filet de cet engagement.
Pier-Luc Pelletier à 14m 26, puis Alexandre Lavoie, seulement 28 secondes plus tard ont survolté les partisans. La marque était de 3-0 après deux périodes.
Le scénario s’est répété en 3e période avec un autre doublé rapide des Seigneurs. Alors qu’il ne reste qu’un peu moins de neuf minutes à la partie, Pier-Luc Pelletier avec son 2e de la rencontre et son 10e des séries fait 4-0. Puis, Marc-Antoine Chrétien avec son premier des séries complète la marque 15 secondes plus tard.
Avec 4m 44 s à disputer, un premier combat a éclaté au centre de la patinoire. L’émotion ne se limitait pas à la surface glacée, même les partisans ont connu leurs échauffourées dans les gradins.
Commentaires d’après-match
Pour l’entraineur des Seigneurs, Guillaume Caron, cette victoire « en est une d’émotion. Le gros arrêt de Samuel Sirois, combiné au filet de Hains dès les premiers instants de la rencontre ont procuré beaucoup de confiance à nos jeunes joueurs ». Sirois a bloqué les 30 tirs adverses.
Du côté de Martin Gagné, entraineur du 95, cette défaite est difficile à expliquer, surtout après la victoire en prolongation de la veille. « Nous n’étions tout simplement pas là. Rien n’a fonctionné pour nous. Nous n’avions pas d’intensité. ». En effet, le 95 n’a pu profiter d’aucun de ses nombreux surnombres.