Publicité

Le député Norbert Morin honoré par l’Assemblée nationalerichard_lavoie20150505

MONTMAGNY – L’Assemblée nationale du Québec a souligné, le 29 avril, les dix années de vie parlementaire du député de Côte-du-Sud, M. Norbert Morin. La cérémonie a eu lieu en présence du président de l’Assemblée nationale du Québec, M. Jacques Chagnon, du premier ministre M. Philippe Couillard, ainsi que de cinq autres députés aussi honorés.

En entrevue vendredi dernier à son bureau de comté de Montmagny, M. Morin a mentionné qu’il avait été très touché. Le travail de député, dans son cas, cela signifie un emploi du temps fort chargé. La passion de servir ses concitoyens est au cœur de ses préoccupations et il ne compte pas ses heures. 

Norbert Morin en est à son quatrième mandat de député. Il a vécu cinq élections. « À la dernière élection, je n’avais pas réalisé que c’était ma cinquième », lance-t-il. L’intermède de la prise du comté – Montmagny-L’Islet (26 mars 2007 au 8 décembre 2008) –, par l’ADQ, l’avait ébranlé. « Ça été difficile », d’avouer M. Morin, ajoutant que cela a été très formateur. « J’ai appris beaucoup. Je me suis mis à travailler différemment ».

Après réflexion, c’est là qu’il a décidé de se rapprocher encore plus de la population. « J’ai toujours été près du peuple », de dire M. Morin, « mais j’ai vraiment décidé de m’occuper du monde ». Il a alors vraiment mis l’accent sur la présence sur le terrain.

Cela l’amène à être très présent auprès des personnes, des organismes, de partout dans ce vaste comté de Côte-du-Sud, qui s’étend de Berthier-sur-Mer à Saint-Alexandre-de-Kamouraska (45 municipalités). À cela il faut ajouter le travail avec les élus et autres associations. « Mais mon personnel est gentil. Parfois ils me laissent un samedi de libre, de dire, sourire en coin, le député », ajoutant « qu’à ce moment-là ce sont mes attachés politique qui vont aux activités ». 

Et ce n’est pas parce que les sessions parlementaires se terminent que le député est pour autant en vacances. « Je prends très peu de vacances. Je ne sors pas du Québec. Compte tenu de mes activités. Mais ça ne me dérange pas. Si tu aimes ce que tu fais, ce n’est pas un trouble ça », affirme-t-il. 

C’est son implication sociale tant dans divers organismes municipaux qu’en politique municipale qui l’ont fait cheminer vers la politique provinciale. Pour l’organisation de sa première campagne en 2003, contre le notaire Mario Dolan (ADQ), toute sa famille a mis l’épaule à la roue. « Je m’attaquais à gros, de mentionner M. Morin, mais ce qui a fait la différence ça doit être mon amour des gens et mon implication dans mon milieu », dit-il candidement. 

Il souligne aussi qu’il est constamment à la défense des intérêts des citoyens de son comté.

« Je peux vous dire que parfois ça brasse en caucus. On échange avec les ministres; avec le premier ministre. Et là on essaie de faire passer notre message. Ce qu’il faut c’est rester calme et avoir de bons arguments. Souvent, le ministre devra revoir son travail, parce qu’il y a des choses qu’on n’admet pas. Ce sont de bons échanges. Lorsque j’interviens, le premier ministre, les ministres savent que le message vient de la population ». 

Plusieurs responsabilités

M. Morin est membre de plusieurs commissions et comités. Mentionnons, entre autres, que depuis près d’un an, il est vice-président de la Délégation de l’Assemblée nationale pour les relations avec la Bavière. Cette délégation a pour mandat de discuter des certaines politiques gouvernementales de façon comparative. Dans son cas, lors de la prochaine rencontre qui se tiendra pour quelques jours, à compter du 12 mai, à Québec, M. Morin parlera des soins à domicile. « Nous sommes des députés de différentes formations politiques », de spécifier M. Morin. Dans deux ans ce sera à son tour d’aller en Bavière. 

Il est aussi vice-président de la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles depuis le 2 juin 2014 et est membre de la Commission de l’aménagement du territoire. Ce sont deux commissions importantes. 

Ces travaux sont des taches supplémentaires. « Cela s’ajoute à mon travail de député et de législateur et du comté de Côte-du-Sud », de mentionner M. Morin. On comprend bien que ses semaines ne se font pas de 9 à 5. « De ce temps-ci à l’Assemblée nationale, de dire Norbert Morin, on commence à sept heures le matin et on finit  à 9 h 30, 10 h moins quart [le soir] ».

L’étude des crédits budgétaires suit le discours sur le budget. Le gouvernement demande alors à l’Assemblée l’autorisation de dépenser les sommes nécessaires au financement de ses ministères et organismes pour la prochaine année.
Cette étude se poursuit ensuite dans les commissions parlementaires. Une fois l’étude des crédits budgétaires

terminée en commission, l’Assemblée se prononcera sur les rapports des commissions et votera sur le projet de loi de crédits qui en résulte.   

« En plus, d’ajouter M. Morin, je suis président du caucus rural. C’est là que tous les députés ruraux du Parti libéral, s’il y a un dossier “chaud” dont on doit parler, je les réunis, nous recevons des gens (UPA ou autre), et nous discutons ensemble de stratégies pour avoir une bonne représentation au grand caucus; en rapport avec les projets de loi. Et par les temps qui courent c’est très important la ruralité ». Il est aussi président du caucus des députés de Chaudière-Appalaches qui regroupe, entre autres, trois ministres.  

En plus de sa présence dans sa circonscription, M. Morin remplace aussi des collègues qui parfois doivent s’absenter de certaines commissions. Au fil des ans il a été membre ou porte-parole de quelque 15 commissions ou délégations soit dans l’opposition ou au pouvoir.

« Pour l’instant je ne pense pas à la retraite », de répondre le député à la question concernant le sujet. « Il y a encore beaucoup de dossiers à régler. Donc je n’ai pas vraiment le temps de penser à ma retraite. Je m’applique à être un député à l’écoute de mes concitoyens et surtout faire en sorte que nos projets soient entendus et qu’on ait notre part. »

« L’hommage qu’on m’a fait était vraiment sympathique. J’ai été surpris de la perception qu’ils avaient de moi », de mentionner le député, encore touché.