LA POCATIÈRE — Pour le candidat de Québec solidaire, Simon Côté, les jeunes sont les grands oubliés de la campagne électorale dans Côte-du-Sud. Il les invite à aller voter le 7 avril pour « exprimer leur vision de l’avenir et leur ras-le-bol de la vieille politique. »
Non seulement les jeunes sont les oubliés de cette campagne, affirme M. Côté, mais aussi les thèmes qui leurs tiennent à cœur. « On s’est préoccupé d’eux pour s’assurer qu’ils iraient voter, mais on n’a pas parlé de ce qui les préoccupe, dit-il.
L’éducation, lance Simon Côté, s’est limitée à un échange entre les candidats libéral et péquiste sur les prétendues menaces entourant l’ITA. La question de l’endettement des jeunes n’a pas été abordée, dit-il.
Dans Côte-du-Sud, à peine le quart de la population de 25 à 64 ans détient un diplôme d’études postsecondaires, contre plus de 40 % dans l’ensemble du Québec, souligne le candidat.
Environnement
L’environnement est un autre sujet cher aux jeunes qui a été négligé par les grands partis, ajoute M. Côté. « C’est central, c’est le cœur de tout. Ne pas en faire une priorité est un manque de respect envers les jeunes », affirme Simon Côté.
Le candidat Côté croit que l’attitude des gens par rapport aux idées de Québec solidaire a changé. On ne le perçoit plus comme un parti isolé sur l’île de Montréal, mais comme un parti régional aussi actif dans les villes que dans les milieux ruraux. Il y a aussi un climat de sympathie envers Françoise David, dit-il.
Enfin, Simon Côté a mentionné qu’au lieu de proposer des coupures comme les autres partis, Québec solidaire prévoit augmenter la richesse du Québec, notamment par un système de redevances minières et en taxant davantage le revenu des banques.

