Merci Monsieur le professeur!

Monsieur Bonsang, 

Votre article publié le 17 novembre 2014 dans le journal Le Placoteux m’a tellement touché que je me sens le besoin de vous témoigner à mon tour ma grande considération pour votre apport à cette ville et à ses citoyens, plus particulièrement vos anciens élèves, dont je suis. Issu de la cohorte de 1978, où nous occupions des locaux dans l’ITA, je peux vous assurer que cette dernière année du secondaire fut la plus gratifiante en tout point, et majoritairement grâce à vous.

Vous avez débuté le cours en nous proposant un rêve, soit de faire l’étude critique d’un roman québécois (La fille laide de Yves Thériault, édition l’Actuelle, Montréal, 1971). Mais le rêve ne s’arrêtait pas là, car par la suite, nous devions éditer cette œuvre critique et la vendre afin de financer le tout et d’expédier une copie à son auteur. Nous avons donc, tous ensemble, et à ma grande surprise, réalisé ce rêve; je conserve précieusement ma copie depuis 1978 et j’en suis très fier!

En somme, vous êtes de ces professeurs dont la passion, le dépassement et le savoir se transmettent à vos étudiants et, par ce fait, les rendent meilleurs, les font grandir, les rendent fiers, mieux outillés pour leurs futures carrières. Vous m’avez fait connaître et aimer la langue française et la poésie, et c’était un défi de taille à cette époque où le joual était omniprésent. Vos cours de français étaient intelligents, empreints de poésie et jamais vous n’avez eu à faire de discipline tellement on vous appréciait.

Donc, Monsieur Bonsang, je vous retourne l’amour de cette ville, mentionné dans votre article, en vous confirmant que vous lui avez bien rendu cet amour par votre grande carrière d’enseignant, mais surtout par la qualité de votre contribution.

Enfin, je me permets de vous référer à la chanson de Hugues Aufrey qui décrit beaucoup mieux que moi les sentiments envers un professeur apprécié. En remplaçant le Adieu par Merci Monsieur le professeur on ne vous oubliera jamais..

Merci, merci Monsieur André Bonsang!

Jacques Blanchet

La Pocatière