Il fut un temps glorieux où ont été construites des églises, de vrais monuments architecturaux qui témoignaient de la vigueur de la foi chrétienne. Ce temps est révolu, la pratique religieuse est en chute libre, mais les monuments demeurent et font partie de notre paysage régional.
Un questionnement est amorcé dans le diocèse sur l’avenir de l’église dans chaque paroisse : la démolir? La transformer? En modifier la mission? En faire un lieu communautaire pour les activités culturelles, sportives, économiques?
Dans un premier temps, il faut les garder en bon état et faire les réparations qui s’imposent; déjà, cette nécessité de maintenir la « santé » structurale ou architecturale oblige des déboursés difficiles à combler par la communauté.
Question! À qui appartient notre église? À la communauté? Au diocèse?
Faudrait voir avec le Conseil de Fabrique. Qui a la responsabilité de l’entretien? Le curé? Le conseil de fabrique? La municipalité? Le diocèse? Comment planifier, établir les priorités, budgeter?
Et comment envisager l’avenir? On sait que les manifestations de la foi sont différentes… C’est un constat, non une accusation!
En soi notre église a de la valeur : valeur patrimoniale, valeur foncière, valeur affective (sentiment d’appartenance). Quoi faire pour énergiser, reformuler, modifier, ajuster les valeurs de notre sanctuaire à la réalité actuelle et ce que nous réserve l’avenir?
Le CLD a amorcé cette réflexion et c’est louable… On fait quoi à partir d’aujourd’hui? Qui assume le leadership?
Une chose est évidente : le sort d’une église en milieu urbain est différent de celui d’une église en milieu rural, le clocher du village.
Bref, aucune réponse d’un paroissien, que des questions.
André Drapeau
Saint-Roch-des-Aulnaies

