LA POCATIÈRE – D’ici la fin 2015, Bombardier Transport sera inscrite à la Bourse de Francfort en Allemagne, a-t-elle signalé dans un communiqué lors du dévoilement des résultats de son premier trimestre. Par contre, seule une participation minoritaire du capital de la division ferroviaire sera offerte aux investisseurs.
La société canadienne indique que ce premier appel public à l’épargne (PAPE) « devrait cristalliser la pleine valeur de Bombardier Transport et renforcer davantage la situation financière de la société, tout en conservant sa souplesse si elle voulait participer ultérieurement à la consolidation de l’industrie du transport sur rail. »
« Après le PAPE, Bombardier Transport continuera d’être contrôlé par Bombardier Inc. et ses résultats consolidés avec ceux de Bombardier Inc. », ajoute le président et chef de la direction de Bombardier Inc., M. Alain Bellemare.
Bombardier nie par ailleurs que sa division ferroviaire soit à vendre, tel que lancé par l’Agence Reuters le mois dernier. « Permettez-moi d’être très clair : Bombardier Transport n’est pas à vendre. Ses activités nous plaisent et resteront un secteur de Bombardier Inc. », de préciser M. Bellemare.
Avec ce premier PAPE, l’entreprise récoltera vraisemblablement des centaines de millions de dollars. Selon des analystes, sa division ferroviaire vaut environ 5 milliards de dollars.
La Pocatière
Pour M. Sylvain Hudon, maire de La Pocatière, cette nouvelle a le mérite de chasser les incertitudes qui planent depuis plusieurs mois sur l’usine pocatoise, ses 430 employés et la région.
« Ce n’est pas une mauvaise nouvelle, car ça va mettre un frein aux rumeurs de vente qui circulaient à gauche et à droite. Si Bombardier avait été rachetée par une autre entreprise, l’incertitude se serait prolongée », a-t-il mentionné.
Le maire croit que le contrat de Montréal est protégé et « je pense que l’entreprise pourra davantage se consacrer à la recherche de nouveaux contrats », ajoutant que son entrée en bourse pour une participation minoritaire du capital prouve que « Bombardier veut garder le contrôle sur ses opérations et qu’il y a toujours du potentiel ».
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