Alerte à la bombe à L’Islet

L’ISLET – Une alerte à la bombe est survenue la semaine dernière à L’Islet. Elle s’est avérée fausse. En effet, vers 13 h jeudi dernier, un individu, toujours inconnu aujourd’hui, aurait composé le 911 de la cabine téléphonique de St-Eugène et aurait annoncé que « la municipalité allait sauter ». 

Cinq véhicules de polices ont débarqué en urgence au bureau municipal pour faire évacuer tous les employés municipaux. « J’étais à la chapelle des marins quand la SQ m’a appelé, se souvient André Caron, maire de L’Islet. Lorsque je suis arrivé au bureau municipal, plusieurs policiers étaient sur place. C’était assez impressionnant. Les policiers avaient déjà évacué le personnel au restaurant L’Éveil et ils m’ont demandé de les rejoindre. Comme c’était une situation d’urgence, je n’ai pas eu le temps d’être mis au courant tout de suite. Une heure plus tard, après que la SQ ait vérifié qu’il n’y avait rien de suspect, madame Lord, la directrice générale, et moi-même sommes retournés sur les lieux pour faire le tour minutieusement, en nous assurant qu’il n’y avait aucun colis suspect dans les armoires ou les couloirs. » 

Tout le périmètre autour du bureau municipal incluant le parc des Cabrioles a été sécurisé, la SQ n’ayant pas pris la menace à la légère. « Les policiers ont vraiment travaillé rapidement, ils ont fait un bel ouvrage », de commenter le maire de L’Islet. 

Même s’il s’agissait finalement d’une fausse alerte, André Caron a préféré fermer le bureau municipal pour le restant de l’après-midi. « J’ai préféré ne prendre aucun risque avec la sécurité des gens. Et puis, le personnel du bureau était sous le choc. » 

Le lieutenant Raymond Picard, directeur du poste de police de la MRC de L’Islet,  a expliqué au Placoteux que l’enquête se poursuit pour trouver qui serait à l’origine de cet appel. Pour l’instant, rien ne permet d’attacher ce cas avec d’autres évènements survenus dans la région. Une accusation criminelle pour fausse alarme peut être portée comme la personne responsable, avec une peine possible d’emprisonnement.