KAMOURASKA / SAINT-DENIS / SAINT-GERMAIN – 75 artistes se sont donné rendez-vous cette année au 22e Symposium de peinture du Kamouraska. Lors de son ouverture, mardi dernier, l’édition 2015 avait déjà des airs de « happening ».
« C’est un bel événement qui nous permet de faire connaître la région. Puis nos tableaux sont amenés à l’extérieur et ça permet de nous faire connaître à la grandeur de la province », de dire la présidente d’honneur de cette année, Mme Réjeanne Pelletier, bénévole au sein de l’organisation et présente au Symposium annuellement depuis près d’une vingtaine d’années.
Cependant, 75 artistes, c’est beaucoup moins que la centaine des années précédentes. « On a réduit notre nombre d’artistes émergents. On en a maintenant quatre ou cinq par site », de mentionner M. Richard Préfontaine, maire de Kamouraska et président du Symposium 2015. « Les visiteurs sont plus exigeants face à la performance des artistes présents sur place », de souligner M. Préfontaine. « Mais il faut garder des émergents, c’est la relève », s’exclamait-il.
Retombées intéressantes
Si certains artistes font des affaires d’or durant le Symposium, d’autres repartent bredouilles. « Même si les ventes ne sont pas toujours au rendez-vous, il y a toujours une retombée », de souligner Mme Pelletier, d’un ton optimiste. « Si on reste dans notre salon, nos toiles sont toutes belles. Mais quand on les expose, c’est là qu’on voit la qualité de l’artiste. C’est l’artiste en devenir », ajoutait celle qui sera de huit symposiums cette année.
À Kamouraska, le Symposium reste la locomotive de la saison touristique. « On n’a pas d’études sur les retombées économiques, mais quand tu vois qu’on a plus de place pour se stationner nulle part, on comprend qu’à Kamouraska, c’est vraiment ce qui nous donne notre année », d’insister Richard Préfontaine.
Coups de cœur
Cette année, une dizaine de municipalités du Kamouraska feront l’achat de tableaux au cours du Symposium, de trois façons différentes. « Les municipalités peuvent choisir durant la semaine parmi tous les tableaux qui sont exposés dès le début du Symposium, ou un tableau réalisé par les peintures durant l’évènement, ou encore un tableau peint durant le Symposium, mais qui représente une région précise, comme le Kamouraska rural par exemple », de préciser Mme Martine Gagné, vice-présidente.
À ce niveau la collaboration avec les municipalités a toujours été excellente. « On fait partie des municipalités qui vont acheter une toile, comme on le fait depuis plusieurs années, pour un montant de 500 $ », précisait Jean Dallaire, maire de Saint-Denis De La-Bouteillerie.
Autrement, d’autres municipalités remettront plutôt des bourses aux artistes, alors que la MRC s’engage à faire l’achat d’un tableau de 700 $ chez les artistes professionnels et de 300 $ chez les émergents.
