SAINT-PASCAL – La Berce du Caucase, une plante exotique envahissante, a été observée au Kamouraska. Le groupe régional de réflexion sur les plantes envahissantes croit qu’il faut agir le plus vite possible pour l’éradiquer. En plus de menacer la biodiversité, elle peut causer de grave brûlure sur la peau.
Manon Ouellet de l’organisme OBAKIR mène une lutte sans relâche aux plantes envahissantes. L’automne dernier, en compagnie de Valérie Labrecque de la MRC de Kamouraska, elle animait une activité de formation à Saint-Denis-De La Bouteillerie sur la problématique de certaines plantes envahissantes. Cette rencontre a permis la création du groupe régional. Cet été, elle veut sensibiliser les municipalités du Kamouraska à l’importance d’éradiquer la Berce du Caucase pendant qu’elle est en fleur, avant qu’elle fasse des graines et se multiplie.
Au Kamouraska
Des plants ont été localisés à Saint-Gabriel, Sainte-Hélène et Sainte-Anne-de-la-Pocatière, souligne Mme Ouellet. La présence de Berce laineuse dans la région indique que la Berce du Caucase peut y trouver un environnement propice à sa croissance. Il est temps d’agir, selon Manon Ouellet, avant que la présence de la plante prenne des dimensions plus grandes. L’invasion ne fait que débuter, dit-elle.
Brûlures sur la peau
La Berce du Caucase peut causer des brûlures si la peau est exposée au soleil après être entrée en contact avec la sève de cette plante. On la reconnaît à sa taille, ses feuilles immenses et profondément découpées, ses taches violacées sur les tiges et ses fleurs blanches. Il faut donc éviter de la toucher lorsqu’on la voit et signaler son emplacement. On peut notamment communiquer avec le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques au 1 800 561-1616. On peut aussi aviser sa municipalité ou le service de gestion intégrée de l’eau de la MRC de Kamouraska au 418 492-1660, poste 241.
