Apprendre à muscler ses méninges après 60 ans

LA POCATIÈRE — L’Association des aînées et aînés de l’UQAR souhaite étendre un programme de promotion de la vitalité intellectuelle des aînés au reste de la région, dont le Kamouraska.

Le programme Musclez vos méninges, peaufiné au CSSS Cavendish avec le Centre affilié universitaire de gérontologie sociale, a connu bien du succès à Rimouski l’an dernier. Étalé sur 10 semaines à raison de deux heures par session, il vise à tenir des rencontres pour mieux travailler sa mémoire et sa concentration.

« Le taux de satisfaction des participants a été très élevé dans la région de Rimouski », d’expliquer Normand Pelletier, président de l’Association. « Le projet a été présenté pour qu’il soit déployé dans les sept autres MRC de la région ». Déjà, une formatrice a été recrutée et formée pour offrir la formation à La Pocatière, soit Gisèle Couture. Une foule de sujets sont abordés dans le cadre du programme dont le lien entre le stress et la mémoire, comment mieux utiliser sa créativité, le rôle de sens dans la mémoire, comment oxygéner ses neurones grâce à la marche et bien nourrir son cerveau. Il s’adresse aux aînés de 60 ans et plus et qui vivent un vieillissement intellectuel normal. « C’est la clientèle visée, car ça ne s’adresse pas aux gens atteints de troubles cognitifs comme l’Alzheimer », précise monsieur Pelletier. « Ce serait plus difficile pour eux de suivre les ateliers ». 

Sous forme d’ateliers, les sessions regrouperont un maximum de 12 à 15 personnes. « Ce sont des échanges très ouverts et confidentiels. L’interactivité entre les personnes est importante ». L’Association espère une réponse positive des différentes régions, dont La Pocatière et même plus si possible, puisque plus d’un programme pourrait être offert si le nombre le permet. « C’est abordable. On fait le programme une fois et on remet un cahier pour continuer de s’exercer. Vous savez, on met beaucoup d’emphase sur l’activité physique et c’est aussi important, mais le mental aussi est primordial », de conclure monsieur Pelletier.