LA POCATIÈRE – Le Musée François-Pilote se définit maintenant comme le musée de l’agriculture et de l’alimentation du Québec. Déjà, la construction d’un bâtiment neuf où se déploiera cette nouvelle mission est prévue à moyen terme. Dans la foulée de tous ces changements, un nouveau nom pour l’établissement se dessine.
Le nom François-Pilote avait été donné au Musée en hommage au fondateur de la première école d’agriculture au Canada. L’administration actuelle croit qu’il ne témoigne pas suffisamment de la mission du musée, car le personnage n’est pas nécessairement connu des touristes, ou des gens moins aux faits de notre histoire régionale. « On veut que le nouveau nom soit plus évocateur de notre mission et qu’il interpelle les gens qui vont nous visiter », de mentionner Luc Saint-Amand, directeur général du Musée. À l’heure actuelle, le nouveau nom n’aurait toujours pas été choisi. Il sera arrêté dans les prochaines semaines. Toutefois, Luc Saint-Amand nous assure que François Pilote ne disparaîtra pas complètement du portrait. « Un bâtiment portera peut-être son nom et il a fort à parier que la première exposition dans le nouveau musée portera sur l’enseignement agricole au Québec », ajoutait-il.
Construction à venir
Le nouveau nom du musée devrait être annoncé en octobre, en même temps que l’ensemble du projet de relocalisation du bâtiment. « Un lieu a été choisi, on est en négociation pour l’achat. Ça reste à La Pocatière », de spécifier Luc Saint-Amand. Le montant de cette nouvelle construction ne nous a pas été communiqué, mais M. Saint-Amand nous assure qu’ils ont déjà une bonne idée de la somme nécessaire à la réalisation du projet. « On tient à ce que des partenaires privés soient associés au projet et on veut connaître les positions respectives des candidats à l’élection sur le sujet. On croit qu’un financement fédéral serait possible », déclarait-il.
Achalandage croissant
L’été 2015 aura été le plus achalandé de l’histoire du Musée François-Pilote. M. Luc Saint-Amand attribue cette hausse impressionnante à la nouvelle mission du musée et à l’exposition « Bouche-à-oreille », qui se consacre à l’aspect alimentation dans les contes. « C’est différent de ce qu’on faisait avant. C’est plus interactif, plus amusant et c’est vraiment dans cette direction qu’on veut aller », précisait-il. Dans ce contexte, touristes et gens de la région semblent s’être réapproprié le Musée. Luc Saint-Amand croit que cette tendance se poursuivra lorsque le musée sera relocalisé. « On sera plus accessible et plus facile à trouver. On va vraiment rejoindre tous les publics », concluait-il.

