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La pension à 67 ans compliquera grandement la vie des retraités

L’adoption par le gouverneur Harper du versement de la pension de sécurité de la vieillesse (PSV) à 67 ans, plutôt que 65, complique la vie de tous les retraités et plus particulièrement celle des accidentés, selon l’Aide aux Travailleurs Accidentés. 

« En effet, ni la CSST, ni la Régie des rentes (RRQ) n’ont prévu de mesures pour harmoniser le versement des indemnités prévues. Ainsi, la rente d’invalidité de la Régie des rentes prend toujours fin à 65 ans et la CSST diminue les indemnités de remplacement du revenu à partir de 65 ans. Il y aura donc un manque important de ressources financières entre l’âge de 65 et 67 ans. Tous les citoyens nés en 1958 ou après seront touchés. Tous les bénéficiaires de la pension de vieillesse seront floués de plus 13 000 $, suite à cette mesure des conservateurs », estime la coordonnatrice Micheline Pelletier. 

Les partis de l’opposition promettent de rétablir la pension de vieillesse à 65 ans. « Heureusement, puisque à l’ATA, nous constatons régulièrement comme il est souvent difficile de rester à l’emploi jusqu’à l’âge de 65 ans. En fait, les travailleurs et travailleuses qui y arrivent font partie de l’exception. Un accident du travail et souvent une maladie invalidante viennent trop souvent interrompre une vie active malgré toute la bonne volonté des personnes affectées par la situation. Déjà bien avant l’âge de 65 ans, les travailleurs doivent piger dans leurs économies pour conserver un rythme de vie décent, la minorité ne bénéficiant pas d’un régime de retraite ».