À la suite du dépôt du budget 2014-2015, le député de Côte-du-Sud, M. Norbert Morin, constate que le gouvernement péquiste « tente toujours de cacher la réalité aux Québécois et reporte les mauvaises nouvelles dues à leur piètre gestion de l’économie et des finances après les élections ».
« Nous sommes actuellement aux prises avec un gouvernement qui porte des lunettes roses et qui n’est pas à l’écoute des Québécois. Il fait la sourde oreille et refuse d’entendre les cris d’alarme lancés par les économistes, par l’ancien premier ministre péquiste Jacques Parizeau, par le Vérificateur général du Québec et par les Québécois. Toutes les familles font des budgets et sont conscientes qu’il faut deux colonnes : une pour les revenus et une pour les dépenses. Alors comment se fait-il que le gouvernement, qui gère l’argent des contribuables, ne présente qu’une seule colonne? Nous n’avons pas eu droit aux dépenses et le Vérificateur général du Québec n’a pas eu droit non plus de les vérifier. D’une part, les dépenses ne sont pas divulguées et, d’autre part, la colonne des revenus ne passe pas le test de la crédibilité selon plusieurs observateurs. C’est ça, un gouvernement transparent? », a demandé Norbert Morin.
Régions
Dans le budget Marceau 2014-2015, M. Morin mentionne que rien n’est prévu pour les régions, l’agriculture et la forêt, et on confirme l’abandon du Plan Nord. Quant aux municipalités et aux commissions scolaires, de poursuivre le député, on a décidé de continuer à leur demander d’aller fouiller dans les poches des contribuables. Les 100 M$ de taxes scolaires que la population devait récupérer seront finalement dépensés. À cela s’ajoute le fait que les PME, qui représentent 50 % des emplois au Québec, ont également été oubliées. Le secteur de la santé va être aussi durement touché. Avec une augmentation des dépenses brutalement limitée à 3 %, il faut s’attendre à des coupes importantes dans les services.
« Le gouvernement péquiste n’a pas respecté sa promesse d’atteindre le déficit 0 et il n’a pas écouté les familles de la classe moyenne, préférant fouiller dans leurs poches pour augmenter les frais de garderie de 7 $ à 9 $ et le tarif d’Hydro-Québec de 5,8 %. À qui profite ce budget? », a conclu Norbert Morin.

