SAINT-PASCAL — Le 22 mars dernier, Stéphanie Mignault de Saint-Pascal a participé au Championnat Québec Open de Fitness dans la catégorie Bikini. À sa première participation, Stéphanie est arrivée huitième sur 25.
Avant de défiler sur la scène de ce concours, Stéphanie s’est astreinte à dix semaines de diète et d’entraînement. Cela n’a pas toujours été facile. Deux fois, elle a failli tout laisser tomber. Soutenue par ses proches et son conjoint, Vincent Pelletier, la femme de 26 ans a atteint son but.
Stéphanie raconte que déjà très jeune, elle était un peu « garçon manqué » et aimait faire du sport, notamment la natation. À 16 ans, elle s’installe à Rivière-du-Loup et commence à s’entraîner dans un gym. « Après mes études, je suis revenue à Saint-Pascal et j’ai mis cela de côté », raconte Mme Mignault.
Il y a deux ans, Stéphanie a décroché un emploi pour la Commission scolaire à Rivière-du-Loup. Elle a alors décidé de reprendre l’entraînement. En janvier dernier, elle décide d’accompagner son entraînement d’une diète presque sans aucun glucide afin de participer à une compétition de fitness.
« Quand on ne le vit pas, c’est difficile de comprendre », dit-elle en parlant des sacrifices que cela demande. « Ça pèse sur le mental », lance la jeune athlète.
La nourriture
Ce qu’elle a trouvé le plus difficile et qui l’a amenée sur le bord de tout laisser tomber, c’est la privation de nourriture. Elle mangeait essentiellement du bœuf, du poulet ou de la dinde, des légumes verts en général, surtout du brocoli. Les portions étaient pesées au gramme près. Il y avait aussi les suppléments qu’elle devait prendre.
« On mange six fois par jour, habituellement aux trois heures, mais on a toujours faim », raconte Stéphanie Mignault. En janvier 2014, elle pesait 120 livres. Le jour de la compétition : 109 livres. L’événement terminé, sa récompense a été un MacFleury aux Smarties ! Dans les jours qui ont suivi, Stéphanie a repris le poids perdu, mais elle suit maintenant une diète post-compétition pour revenir à une alimentation normale.
Le côté « glamour »
L’image que la plupart des gens ont du fitness est fausse, selon Mme Mignault. Stéphanie a adoré sa participation au Québec Open. Tout le côté « glamour » de la chose. L’ambiance. Le contact avec les autres athlètes. D’avoir les regards posés sur soi. Les dix semaines de préparation venaient de s’envoler. Tellement qu’elle songe déjà à une prochaine participation. Elle trouve le délai trop court pour le championnat provincial en juin, mais elle ne ferme pas la porte pour le championnat des physiques naturels et fitness athlétiques, en octobre prochain à Laval.
Bien sûr, il y a la préparation. Mais il y a aussi les coûts. C’est une activité qui coûte cher et la présence de commanditaires aiderait beaucoup. Par exemple, les suppléments qu’elle doit prendre, sans oublier le maquillage pour la compétition et le maillot qui ne sera porté qu’une seule fois à cette occasion.