MONTMAGNY – La parution dans le journal Le Soleil de l’avis public de demande de soumissions pour la vente des biens de PurGenesis, samedi dernier, porte à croire que l’on sonne le glas pour cette entreprise qui aurait pu être un fleuron des domaines cosmétique et pharmaceutique à base de plantes au Québec. L’entreprise n’est toutefois pas en faillite, comme nous l’a indiqué le séquestre.
Il y a peu de temps, des élus avaient mentionné que tout espoir n’était pas perdu. L’on espérait, entre autres, que ce laboratoire usine puisse être acquis, éventuellement, par l’un des « centres d’expertises » se trouvant en Côte-du-Sud. L’on avait aussi mentionné que PurGenesis tentait de récupérer ses brevets.
Or, dans le document de demande de soumissions accessible par internet, le séquestre mentionne, en plus des nombreux équipements technologiques spécialisés et autres mis en vente, au lot 1 : « L’universalité des droits, titres, intérêts de Purgenesis Technologies inc. à l’égard de la propriété intellectuelle, enregistrée ou non, et comprenant, entre autres, les brevets, les inventions, les découvertes, les recettes, et les marques de commerce. »
L’entreprise peut-elle être encore récupérée par un seul acheteur? Qu’adviendra-t-il des brevets? Il serait intéressant de voir s’exprimer à ce sujet le Magnymontois d’origine, président et chef de l’exploitation de PurGenesis, le Dr André P. Boulet, chose qu’il n’a pas encore faite.
Les intéressés ont jusqu’au 25 août, avant 15 h, pour déposer leurs soumissions. Mentionnons que la valeur de l’immeuble de 17 000 pieds carrés est estimée à 5,5 M$. (R.L.)