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Un hymne à Kamouraska en gestation

Photo : Nicolas Gagnon (Facebook Municipalité de Kamouraska).

Claire Pelletier a déjà rendu hommage à Kamouraska par le passé à travers sa chanson « Le vaisseau fantôme ». À son tour, Andrew Caddell s’est laissé inspirer par les beautés du village, mais surtout tous ses étés passés à Kamouraska dont il évoque les souvenirs dans une adaptation de la chanson « Song for the Mira ».

Andrew Caddell habite Kamouraska presque toute l’année. D’aussi loin qu’il se rappelle, il n’a jamais manqué un été au village. La maison dont il est propriétaire aujourd’hui est dans sa famille depuis plus de 100 ans. Les souvenirs sont donc nombreux. Le quai, la boulangerie, les pitounes déchargées des goélettes, les baignades dans le fleuve, sont quelques-uns de ces souvenirs qu’il a pris plaisir à nous énumérer et qui lui ont inspiré les mots de sa chanson.

Auteur et chroniqueur au Hill Times, un hebdomadaire de langue anglaise couvrant les actualités sur la colline parlementaire à Ottawa, Andrew Caddell a une facilité pour l’écriture. L’idée de mettre sa passion au service de Kamouraska lui trottait donc dans la tête depuis un moment. Ce qu’il a fait, à partir de la chanson « Song for the Mira ».

« L’esprit de cette chanson m’a toujours fait penser à Kamouraska », confie-t-il.

Composée en 1973 par Allister MacGillivray, « Song for the Mira » fait référence à une certaine nostalgie et à un retour dans la région de la rivière Mira au Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. Qualifiée de chanson folk contemporaine aux accents celtiques, la pièce a été reprise plus de 300 fois et popularisée à l’international par la chanteuse canadienne Anne Murray. « J’ai fait l’acquisition des droits pour faire une adaptation de la pièce en français pour Kamouraska », résume Andrew Caddell.

L’hymne qu’il a baptisé simplement « À Kamouraska » sera interprété par l’artiste franco-ontarienne Kristine St -Pierre qui a débuté l’enregistrement le 10 janvier dernier. Le français n’étant pas sa langue maternelle, même s’il est bilingue, M. Caddell avoue que l’interprète a retravaillé certains passages du texte afin de rendre le tout plus harmonieux avec la mélodie.

Lorsque l’enregistrement sera complété, il veut évaluer les possibilités de vendre la chanson sur support numérique, en plus d’organiser un lancement sous forme de concert à Kamouraska. Il a même déjà retenu une date préliminaire en mai qui doit être confirmée sous peu, en même temps que le lieu. « Je voudrais que les profits de la vente de la chanson et du spectacle servent comme collecte de fonds pour la réfection du quai Taché et le Musée de Kamouraska », conclut-il.