L’ISLET – La municipalité de L’Islet a adopté le 4 août dernier un règlement qui encadre l’installation et l’exploitation d’un pipeline terrestre sur son territoire.
Lors de la demande de permis, la compagnie devra notamment présenter un plan d’urgence pour faire face à tout déversement de pétrole, fuite de gaz ou tout autre incident en lien avec l’installation.
Elle devra également, entre autres documents, fournir un engagement écrit de tenir deux fois l’an des séances de formation pour les premiers intervenants et pompiers. Elle devra sur le champ informer la municipalité en cas de déversement, de fuite ou d’incident. L’entreprise devra aussi pallier les conséquences pouvant résulter d’un écoulement.
Ces demandes sont faites dans l’optique de protéger la qualité de l’eau et l’environnement, explique le maire de L’Islet, André Caron. « Après, dit-il, il sera trop tard. »
TransCanada, promoteur du projet Énergie Est, a aussi demandé à la Commission de protection des terres agricoles (CPTAQ) de dézoner certains espaces de façon à en permettre une utilisation autre qu’agricole, selon M. Caron. « Nous avons refusé puisque ça allait à l’encontre de notre règlement », a-t-il ajouté.
En février dernier, le conseil de la municipalité régionale de comté (MRC) de L’Islet a adopté à l’unanimité une résolution pour s’opposer au projet d’oléoduc Énergie Est de TransCanada.