Le baguage des oies dans l’Arctique par les chercheurs est maintenant terminé. Les données recueillies sur le terrain indiquent à M. Gilles Gauthier, du Département de biologie et Centre d’études nordiques de l’Université Laval, que le pourcentage de jeunes dans la volée cet automne pourrait atteindre les 28 %.
Sur son blogue, on peut entre autres lire : « La dernière activité importante, soit le baguage des oies des neiges, a eu lieu du 5 au 16 août. Même si les oies étaient assez abondantes cette année, la météo a été très mauvaise. En fait, l’été 2014 s’est déroulé en deux temps, alors que juin et la première moitié de juillet ont été très ensoleillés, la fin de juillet et le mois d’août ont été brumeux, frais et très pluvieux. Ces conditions ont empêché l’hélico de voler durant de nombreuses journées en août, rendant ainsi le baguage des oies particulièrement difficile. Au final, seulement 2003 oies ont été baguées, dont 203 femelles avec des colliers, et 48 jeunes marqués avec des web-tags à l’éclosion ont été recapturés. Il s’agit du plus faible nombre d’oies baguées à l’île Bylot en une saison depuis 1999 ».
Le rapport jeunes/adultes était de 1.19 (chiffre préliminaire), une valeur assez élevée. Ce rapport permet de prédire un pourcentage de jeunes pour cet automne autour de 28 %, une valeur au-dessus de la moyenne à long terme (22 %) et nettement mieux que ce qu’on a connu durant les deux dernières années (12 % en 2012 et 8 % en 2013), selon M. Gauthier.
Il reste encore une étape importante pour les oies avant de les voir arriver le long du Saint-Laurent, soit la longue migration depuis l’Arctique, et « les conditions rencontrées durant ce parcours peuvent affecter la survie des jeunes », de conclure M. Gauthier. On peut lire le blogue de M. Gauthier à http://www.migrationdesoies.ca.

