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Place aux lecteurs: Élections scolaires… suite

La publication, la semaine dernière, de mon opinion trop brève, sur l’importance des élections scolaires et, suite à des commentaires reçus, j’ajoute ceci.

Oui 20 000 000 $ pour des élections scolaires c’est beaucoup trop; ce n’est pas que l’événement soit sans importance, mais les moyens utilisés trop complexes. Il me semble évident de faire simplement tout en assurant une logistique convenable, le principal intérêt de l’électeur est de se faire une opinion sur la personne la plus apte à représenter sa circonscription.

Chaque commission scolaire possède les ressources humaines et le ministère n’a qu’à supporter financièrement les opérations comme l’embauche du président d’élection, l’impression des bulletins et les frais en lien avec les personnes présentes dans les bureaux de scrutin.

Quand on choisit une personne pour nous représenter à cette fonction qui est d’assurer des services éducatifs à la hauteur des attentes, on devrait faire en sorte de publiciser les qualités de cette personne, en lien avec son futur mandat, ses engagements passés à la cause, sa vision de l’école actuelle et future, ses convictions profondes quant aux exigences qu’ont les écoles de bien préparer les jeunes pour qu’ils puissent avoir les compétences requises pour les défis à venir. Des défis? Ils sont nombreux: environnement, santé, éducation, justice sociale, etc.

En fait l’école aura toujours le défi d’agir en fonction de l’avenir et ma boule de cristal me dit que les défis se multiplieront d’où la nécessité de compétences accrues en quantité et en qualité.

C’est simple à affirmer, mais ça oblige à beaucoup de générosité et de jugement.

Moi j’ai confiance en l’avenir parce que je vois les acteurs du monde scolaire de plus en plus compétents et efficaces. D’où la nécessité de choisir des élus capables de les soutenir dans la réalisation de la mission éducative. Le défi est de poursuivre sur cette lancée en maintenant des services toujours adaptés aux clients, nos jeunes.

Le 2 novembre devient donc la journée du CHOIX, choisir la personne qui a fait ses preuves et est disposée à travailler pour l’avenir en agissant maintenant.

En conclusion, je comprends, en cette période de compressions budgétaires, que les millions soient mieux investis pour le profit de nos jeunes. Il faudrait revoir la loi électorale.

André Drapeau, commissaire sortant
Saint-Roch-des-Aulnaies.