LA POCATIÈRE – Le producteur Hidalgo Médias invite les médias et la population du Bas-Saint-Laurent à assister à la toute première projection sur grand écran du documentaire Castor inc. Harnacher, détourner et ennoyer, réalisé par Jean-François Vallée, professeur au cégep de La Pocatière et résident de Saint-Philippe-de-Néri. Cette avant-première aura lieu le jeudi 23 octobre prochain à 20 h au cinéma Le Scénario.
Seront présents pour l’occasion le producteur, Sandro Thornton, les monteurs Thibaud Mony, Catherine Bruneau et Dave Hryszczyk ainsi que le porte-parole du film Roméo Bouchard, qui a accepté de s’associer à cette équipe parce qu’il endosse les constats du film.
Ces derniers répondront aux questions des journalistes de 19 h à 19 h 45 dans le hall du cinéma Le Scénario. Une courte présentation des enjeux du film par le réalisateur Jean-François Vallée et par le porte-parole Roméo Bouchard précédera la projection, d’une durée d’une heure, et un débat la suivra.
Castor inc. Harnacher, détourner et ennoyer
Le film illustre les différents points de vue qui coexistent au Saguenay-Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord quant aux impacts environnementaux, économiques et sociaux des grands projets hydroélectriques. Le film se concentre sur deux projets déjà réalisés dans la région du nord du Lac-Saint-Jean, soit la construction du barrage Péribonka IV (à la confluence de la Manouane, 2002-2008) ainsi que les dérivations des rivières Manouane, Sault-aux-Cochons et Portneuf vers le réservoir Pipmuacan, qui touchent les MRC de la Haute-Côte-Nord et du Fjord-du-Saguenay.
Hypothéquée par quatre barrages, la rivière Péribonka a payé cher son tribut au développement hydroélectrique, public comme privé. Sensible à ce fait, Jean-François Vallée a investi son temps et son argent personnel pour en illustrer les impacts environnementaux, économiques et sociaux. Ces impacts sont mis en perspective avec ce qu’on a surnommé « La tragédie du Lac-Saint-Jean », soit son ennoiement en 1926 par la compagnie Alcan, qui l’a transformé en réservoir. On y relate également le combat victorieux mené au début des années 1990 par un comité fort de 12 000 membres opposés à un avant-projet de quatre barrages qui menaçaient alors la rivière Ashuapmushuan, principal affluent du Lac-Saint-Jean.
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