Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs informe les chasseurs que la population d’orignaux de la zone 3, territoire très convoité en temps de chasse, est en bonne condition, ce qui permet d’offrir une expérience de chasse de qualité.
À la suite des résultats d’un inventaire héliporté, qui s’est déroulé entre le 21 janvier et le 11 février 2014, le Ministère est en mesure de confirmer que la population d’orignal de l’hiver dernier était composée de 3 075 orignaux, une densité hivernale équivalente à 5 orignaux tous les 10 km².
La comparaison de ces résultats avec ceux de l’inventaire de 2005 démontre que la population est demeurée stable, et ce, malgré la représentativité particulièrement faible des mâles. C’est le taux d’exploitation des mâles adultes et leur grande vulnérabilité en période de rut qui expliquent que la période de chasse à l’arc et à l’arbalète soit aussi courte et tardive depuis 2008.
En dépit de ce contexte particulier, les équipes d’inventaire ont été en mesure de valider la productivité du cheptel qui présente un ratio de près de 70 faons pour 100 femelles adultes, un indicateur qui se situe parmi les meilleures valeurs observées au Québec.
Ces résultats complètent ceux obtenus grâce à la collaboration des chasseurs, puisqu’un système de suivi très particulier a été utilisé entre les deux inventaires pour évaluer les tendances interannuelles de la population d’orignaux. De 2005 à 2014, le Ministère a réalisé plusieurs enquêtes postales pour connaître les habitudes des chasseurs et recueillir leurs observations. Ce suivi statistique, très utilisé notamment dans certains États du nord des États-Unis, aura permis d’exercer un suivi très rigoureux de l’évolution du cheptel de la zone 3.
Notons que c’est près de 12 600 permis de chasse qui ont été vendus aux adeptes fréquentant la zone 3 en 2013, ce qui en fait celle où la pression de chasse est, et de loin, la plus élevée au Québec. Considérant la stabilité du cheptel de la zone 3, le plan de gestion de l’orignal 2012-2019 s’inscrit dans la continuité et aucun changement n’est prévu à court terme dans les modalités d’exploitation de cette espèce. 2