Le Centre d’art de Kamouraska lance une nouvelle plateforme dédiée à la vente d’œuvres d’art en ligne. Conçu par l’équipe de l’institution, ce site transactionnel permet à l’utilisateur d’acheter une œuvre parmi la sélection du Centre d’art de Kamouraska.
« Ça fait déjà quelques années que des œuvres nous sont offertes afin que nous puissions les vendre pour financer nos activités. Nous les vendions via Artads, un site dédié à la vente d’œuvres, mais nous souhaitions avoir notre propre plateforme exclusive. La pandémie a en quelque sorte accéléré le processus. Nous avons profité du ralentissement de nos activités ce printemps pour aller chercher de la formation et des outils pour être en mesure de concevoir, gérer et promouvoir cette plateforme », a indiqué Ève Simard, du Centre d’art.
Les amateurs d’art peuvent donc les magasiner dans le confort de leur foyer. Déjà deux œuvres ont été vendues dans les premières 24 h.
« La grande majorité des acheteurs proviennent de l’extérieur de la région, donc le fait de pouvoir magasiner en ligne est assurément un incitatif. Surtout que nous prenons soin de donner le plus d’informations possible sur chaque œuvre afin de permettre aux acheteurs de prendre une décision éclairée », ajoute Mme Simard.
Parmi les œuvres disponibles dès maintenant, on compte une sélection des artistes Jean-Paul Riopelle, Hugues de Jouvancourt, Pierre-Léon Tétreault, David Sorensen, Henry Saxe, Albert Rousseau, André Patenaude, Janine Leroux-Guillaume, Roland Giguère, Pierre Gendron, André Fournelle, René Derouin, Claude Carette, André Bertounesque, Marcel Bellerive et Paul-Vanier Beaulieu.
L’acheteur a ensuite le choix de faire livrer (partout au Canada) ou récupérer l’œuvre au Centre d’art. L’argent récolté lors de la vente est directement réinvesti dans les projets de l’institution.
Pour le moment l’équipe de direction ne sait pas combien d’argent pourra être amassé de cette façon, étant donné qu’il s’agit d’une toute nouvelle initiative.
« Pour les prochains mois, on espère générer suffisamment de revenus pour pallier au fait que nous n’avons pas tenu d’encan cette année. À plus long terme, on espère générer suffisamment de ventes pour investir dans nos infrastructures », conclut-elle.