Le confinement a quelques avantages, alors que les gens ont plus de temps pour pratiquer des activités de plein air. Les gestionnaires de centres de plein air de la région constatent un engouement jamais vu pour les activités extérieures, alors même que la neige n’est pas totalement au rendez-vous.
La fin de semaine du 23-24 janvier a été très révélatrice pour plusieurs centres, alors que tous s’entendent pour dire qu’ils ont enregistré des journées record, alors qu’il manque encore quelques centimètres de neige pour une bonne pratique de sports hivernaux.
« Malgré qu’on manque un peu de neige, c’est très bon. Il y a un certain engouement. Ça fait 10 ans que je suis dans le comité et samedi, ça été une journée record d’achalandage. Il y a beaucoup de nouvelles inscriptions de gens qu’on ne connait pas », a dit le président du comité du Centre de plein air Saint-Denis, Camille Dubé.
L’achalandage record s’est de plus enregistré alors que la glissade n’était même pas encore ouverte faute de neige pour faire un rempart sécuritaire pour les utilisateurs.
Achalandage record
Même son de cloche au Club les Belles Pistes du Rocher Blanc de Saint-Bruno.
« On voit une augmentation évidente du nombre de skieurs cette année. La saison vient juste de commencer, aujourd’hui il manque encore un petit peu de neige, mais les skieurs sont satisfaits. La fin de semaine passée (23-24 janvier), on a eu un achalandage record. On parle d’une très grosse augmentation au niveau du ski de fond », d’indiquer Yvan Dionne, du Club Les Belles Pistes du Rocher Blanc de Saint-Bruno.
Toujours à Saint-Bruno, on observe qu’il s’agit surtout de jeunes couples avec des enfants qui s’ajoutent aux habitués.
L’Islet
Au Club Sportif Appalaches, haut lieu de pratique du ski de fond dans la Municipalité de L’Islet, le président Arnaud Maurice parle d’une année record. Entre 200 et 300 skieurs peuvent facilement emprunter les 50 km de pistes les jours de fin de semaine, dont plusieurs en provenance des grandes villes comme Québec et Montréal.
« Les réseaux sont saturés à proximité des grandes villes. Les passionnés n’hésitent pas à parcourir de longues distances pour pratiquer leur sport », ajoute-t-il.
Des travaux de réaménagement réalisés dans les mois précédents, entre autres à la boutique du chalet d’accueil, s’avèrent même salutaires dans les circonstances, de l’avis du président, car ceux-ci permettent désormais à trois personnes de travailler. « Une seule personne n’y serait pas arrivée », poursuit-il.
Tous souhaitent que cet engouement perdure dans le futur, même lorsque le confinement sera terminé.