École Destroismaisons : 800 ateliers supplémentaires de musique-thérapie

François Landry, directeur général, et Catherine Plante, vice-présidente de l’École Destroismaisons.

L’école de musique et de danse Destroismaisons pourra tenir 800 ateliers supplémentaires de musique-thérapie dans les MRC de Kamouraska, de L’Islet et de Montmagny. La poursuite de ce projet en partenariat avec les CISSS du Bas-Saint-Laurent et de Chaudière-Appalaches bénéficie d’une aide financière totale d’environ 265 000 $.

Le directeur général de l’École Destroismaisons François Landry ne pouvait que se réjouir de cette annonce réalisée de façon virtuelle le 25 février, en présence de la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants Margueritte Blais et de la députée et ministre de Côte-du-Sud Marie-Eve Proulx. À plus d’une reprise cette conférence de presse a été repoussée depuis le début de la pandémie de COVID-19, a-t-on précisé.

« On célèbre un quart de siècle d’existence pour l’École Destroismaisons et on se voit octroyer une subvention d’un quart de million. On ne peut être plus heureux », a déclaré le directeur général lors de son allocution.

Le montant alloué à l’École de musique et de danse Destroismaisons s’élève à 259 604 $ et provient du programme Québec ami des ainés du ministère de la Santé et des Services sociaux. À cette somme s’ajoutent des contributions de 4000 $ et de 2000 $ provenant respectivement des CISSS de Chaudière-Appalaches et du Bas-Saint-Laurent.

Les ateliers de musique-thérapie se déploient dans les trois MRC de ces deux régions administratives depuis maintenant 10 ans. Ils consistent en des ateliers participatifs de chants, de rythmiques, de prestations musicales diverses, de percussions ou même de détente offerts par les enseignants de l’École Destroismaisons auprès des aînés des CHSLD, des centres de jour, des résidences pour personnes âgées ou ceux en fin de vie se trouvant parfois dans les unités de soins palliatifs.

Depuis leurs mises en place dans la région, nombreux sont les commentaires positifs partagés par les responsables de ces ressources d’hébergement ou par les participants eux-mêmes. La réduction de l’anxiété, du sentiment de solitude, une amélioration de la motricité et la réactivation chez certaines personnes atteintes d’Alzheimer de souvenirs associés à la musique figurent parmi les bienfaits cités.

« Des gens qui ne parlent plus depuis des années et qui se mettent à chanter, ou d’autres qui viennent s’asseoir derrière un piano pour commencer à jouer une pièce de Bach, c’est le genre de choses auxquelles nous assistons dans ces ateliers », a mentionné François Landry.

800 ateliers

Déjà 840 ateliers de ce type ont déjà donnés dans la région depuis 10 ans. Avec cette nouvelle subvention, l’École Destroismaisons prévoit en offrir 800 autres de plus sur une période de deux ans.

François Landry estime que son équipe de vingt enseignants sera en mesure de répondre à cette accélération de l’offre. Au-delà des aspects positifs que les aînés tirent de ces ateliers, la poursuite du projet avec l’annonce de la subvention par le gouvernement du Québec permettra de consolider les postes de ses professeurs qui ont été victimes ces derniers mois d’une certaine baisse de la clientèle en raison des contraintes d’enseignement imposées par la COVID-19.

Les ateliers de musique-thérapie doivent reprendre dans les ressources d’hébergement pour aînés dès que la situation sanitaire le permettra. En ce sens la ministre Margueritte Blais s’est montrée optimiste, rappelant que plusieurs des aînés résidant dans ces milieux avaient déjà été vaccinés contre la COVID-19 et qu’il était maintenant possible pour les octogénaires toujours à domicile de réserver leur place au centre de vaccination de leur région.