SAINT-BRUNO – Près de 10 ans se sont écoulés depuis le meurtre de son fils, Alexandre, et André Livernoche attend toujours que son dossier se règle. L’homme, qui réclame une indemnité de 2,5 M$ du gouvernement du Québec, se dit déterminé à aller jusqu’au bout.
Après avoir destitué deux avocats, M. Livernoche est représenté depuis quelques mois par une mandataire, Mme Marthe Gagnon. Cette dernière soutient que M. Livernoche a été victime de plusieurs vices de formes et de procédures dans sa démarche juridique. « Entre 2003 et 2006, on ne retrouve aucune inscription au plumitif civil », dit-elle.
Selon Mme Gagnon, « c’est une indemnité qu’il [André Livernoche] aurait dû avoir et non un procès. » Elle soutient que la cour détenait 35 pièces lors de la dernière comparution de M. Livernoche le 14 septembre. « Ils ont dit qu’il manquait de pièces », ajoute-t-elle.
Offres refusées
André Livernoche raconte avoir reçu à ce jour deux offres d’indemnités, l’une de 17 500 $ et l’autre de 45 000 $. L’homme a refusé ces offres qui n’ont pas été faites, selon sa mandataire, conformément à la procédure. « Sur quoi le gouvernement se base-t-il pour évaluer la vie de mon fils à ces montants? », se demande le résidant de Saint-Bruno.
Lors de son passage à nos bureaux, jeudi dernier, André Livernoche a dit qu’il donnait au gouvernement jusqu’à lundi, 17 h, pour lui verser les 2,5 M$, à défaut de quoi il prévoyait entamer « des actions personnelles contre des personnes haut placées » après les Fêtes.