SAINT-PACÔME – Le candidat du Parti québécois dans Côte-du-Sud, André Simard, a lancé sa campagne en abordant comme premier thème celui de la santé. C’est à Saint-Pacôme, à la résidence de M. Jacques Mayer, défenseur des services de santé de proximité, que le candidat péquiste a choisi de tenir sa première rencontre médiatique.
D’emblée, André Simard reconnait le travail fait par le personnel de la santé dans les différents établissements de la circonscription. Toutefois, il dit ne pas avoir senti une réelle volonté politique et administrative pour faire avancer les différents dossiers. Plusieurs annonces ont été faites au cours des derniers mois, mais André Simard s’interroge toujours sur le moment de leur mise en application.
« Encore aujourd’hui, trop de citoyens ont de la difficulté à obtenir l’accès à un médecin de famille, trop de personnes âgées et de malades attendent pour des services à domicile et les gens s’inquiètent de leur accès à l’urgence, en particulier dans L’Islet », mentionne-t-il.
Monsieur Simard considère que la population de L’Islet-Sud est victime de « discrimination » le long de l’axe de la Route 204. Le recrutement de médecins, malgré les efforts de grande séduction pour les attirer, dit-il, et le service d’ambulance sont les points importants sur lequel l’élu du scrutin devra tabler selon lui.
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Au cours de son mandat dans la défunte circonscription de Kamouraska-Témiscouata, André Simard a rappelé ses démarches, tant pour le KRTB que pour la région de Montmagny-L’Islet.
« J’ai parrainé une pétition pour des services de proximité en dialyse rénale dans l’ensemble du comté, besoin auquel j’avais été sensibilisé lors de l’élection partielle dans Kamouraska-Témiscouata », explique-t-il.
Pour Jacques Mayer, instigateur de la pétition, André Simard est le seul à avoir été « fiable » dans le dossier de l’hémodialyse. « J’ai rencontré tous les candidats de l’élection partielle et André Simard est le seul à avoir été à l’écoute », raconte-t-il. « Une fois élu, il a fait le travail », ajoute-t-il.
Saint-Jean-Port-Joli
Au cours de la campagne, SOS-URGENCE demandera aux différents candidats de se prononcer sur les actions à poser pour l’urgence de Saint-Jean-Port-Joli. André Simard se dit prêt à livrer son plan au comité.
Il parle, entre autres, du comment le maintien des services de santé s’est organisé pour Pohénégamook; un exemple qu’il veut reproduire pour Saint-Jean-Port-Joli. Il se dit particulièrement touché par ce dossier, lui-même résidant de Saint-Roch-des-Aulnaies, la municipalité voisine d’où se trouve le service de première ligne.
En ce qui a trait aux services à domicile, un problème encore plus criant, de dire M. Simard, le programme du Parti québécois prévoit un investissement massif de 500 millions $.
« Le PQ a pris l’engagement d’abolir de la taxe « santé » inéquitable de Jean Charest (200 $ par individu, 400 $ par famille) et de la remplacer par un engagement lié à la richesse. Je suis contre les coupes annoncées par sa Loi 100. L’appareil bureaucratique lorsqu’il est rigide et impersonnel va me trouver dérangeant. Ma sympathie va aux usagers de la Santé et à ses travailleurs qui font montre de tant de dévouement », de conclure M. Simard.
