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André Simard préconise l’entraide

LA POCATIÈRE – Lors du dernier point de presse avant l’élection du 4 septembre, le candidat du péquiste André Simard a parlé d’entraide. Rêvant d’une société juste, il dit qu’il réalisera ses objectifs comme il l’a toujours fait, et affirme avoir choisi le Parti québécois parce que « s’entraider figure en bonne place parmi les objectifs. »

Monsieur Simard lance quelques flèches à l’endroit du gouvernement libéral. «Après trois mandats des libéraux, nos entreprises ferment et nos institutions s’effritent plus vite que nos ponts et nos routes », a lancé le candidat de Pauline Marois. Avec la taxe santé, la hausse des frais de scolarité et l’augmentation des tarifs d’Hydro-Québec, c’est 12 M$ par année de coûts supplémentaires pour les familles de la Côte-du-Sud, dénonce monsieur Simard.

André Simard s’en est pris aussi au « grand ménage » annoncé par la Coalition avenir Québec. « Combien de personnes vont perdre leur emploi en Côte-du-Sud? », se demande André Simard. Il accuse François Legault de vouloir « abattre la maison avec un bulldozer pour n’en garder que les fondations. »

Travailleurs saisonniers

André Simard présente le Part québécois comme le défenseur des travailleurs saisonniers touchés par la réforme fédérale en demandant le rapatriement de l’assurance-emploi au Québec. « Ce ne sont pas les libéraux ni les caquistes qui vont les défendre », a ajouté le candidat péquiste.

« Il y a 1 500 jeunes universitaires originaires du comté qui étudient ailleurs. Je crois qu’il est très pertinent de tenir un sommet sur l’enseignement supérieur pour dépoussiérer la place, afin de réévaluer les coûts des droits de scolarité, la qualité de l’enseignement et de la recherche », a poursuivi André Simard. Il faut, dit-il, mobiliser la société contre le décrochage scolaire et, localement, continuer de consolider le Cégep (à La Pocatière et Montmagny) et l’ITA.

Monsieur Simard a aussi plaidé en faveur des familles : places en garderies, congés familiaux, proches aidants. Il croit aussi qu’il faut prioriser les soins à domicile en s’appuyant sur les entreprises d’économie sociale afin que les aînés puissent vivre le plus longtemps possible chez eux.