André Simard redemande une commission d’enquête

À quelques jours de l’élection complémentaires dans Kamouraska-Témiscouata, le candidat péquiste André Simard réclame à nouveau une commission d’enquête sur l’industrie de la construction. Il affirme que celle-ci peut aller de pair avec le travail des policiers.

« Le fait que le gouvernement ait été obligé d’ajouter des ressources à l’Opération Marteau constitue un aveu d’échec de sa part et la reconnaissance du fait que la situation est beaucoup plus grave qu’il ne l’avait cru au départ », affirme André Simard par voie de communiqué.

Une commission d’enquête, dit-il, « s’ajouterait à l’arsenal déployé pour mettre un terme à ces situations et mettre les criminels sous les verrous ». Il poursuit en disant qu’« une commission d’enquête peut obliger une personne soupçonnée à se mettre à table et à déballer son sac, levant ainsi des lapins dont les policiers pourraient ensuite suivre la trace. » Or, plaide André Simard, « dans une enquête policière classique, cette même personne a le droit de garder le silence. »

« En refusant de mettre en place une commission d’enquête et de protéger ainsi les personnes qui auraient des choses à dire, le gouvernement libéral laisse entendre qu’il craint peut-être ce que ces personnes pourraient avoir à dire », a pour sa part conclu le porte parole du Parti Québécois en matière de sécurité publique, Stéphane Bergeron.