SAINT-JEAN-PORT-JOLI – Le Musée de la mémoire vivante de Saint-Jean-Port-Joli fera vivre son expérience muséale à l’extérieur de ses murs avec la création d’un Jardin des souvenirs. Chacun des végétaux s’y trouvant témoignera d’une histoire ou ravivera un souvenir.
En parcourant le jardin, le visiteur, iPad ou téléphone intelligent en main, entendra les récits enregistrés en lien avec les végétaux cultivés. Une fiche informative accompagnera aussi chacun des plants.
Les récits seront également diffusés aux postes d’écoute à l’intérieur du musée. « Les végétaux cultivés proviendront de donateurs désireux de partager des plantes qui ont une histoire, une importance particulière pour eux », d’expliquer Mme Judith Douville, chargée de projet.
Déjà, les bénévoles du musée ont reçu quelques végétaux. Ils seront les premiers éléments du jardin, une fois les travaux amorcés au terme de la saison touristique. Les visiteurs pourront découvrir les premiers végétaux du Jardin des souvenirs dès la saison estivale 2012.
« Pour être jardinier, il faut être patient », de conclure Mme Douville.
Mme Judith Douville présentant le plan du jardin
Photo: Tommy Lavoie
Emblèmes floraux et Jardin d’eau
Une partie du jardin sera vouée à la découverte des emblèmes floraux des municipalités de Chaudière-Appalaches et du Bas-Saint-Laurent. Les responsables municipaux seront appelés à témoigner sur la signification et le choix de la plante représentant leur municipalité.
M. Jean-Louis Chouinard, président du Musée de la Mémoire vivante –
M. Norbert Morin, député de Montmagny-L’Islet
Photos: Tommy Lavoie
Dans un esprit de développement durable, des travaux seront faits pour récolter les eaux de pluies, de ruissellement du toit du manoir, ou encore, de la fonte des neiges. Cette eau sera acheminée dans des réservoirs souterrains.
Pierre Morisset, botaniste à la retraite, et Judith Douville, chargée de projet
Photos: Tommy Lavoie
Un autre geste écologique a été de repousser la coupe des herbes des prairies à l’est du Musée dans un but ornithologique, soit la protection des oiseaux des prés, dont le goglu. Déjà, ce geste semble avoir porté fruit pour les espèces concernées, selon Mme Douville.
M. Jean-Pierre Dubé, maire de Saint-Jean-Port-Joli
Photo: Tommy Lavoie
Le Musée de la mémoire vivante a obtenu une aide financière de 60 000 $ (58 500 $ du ministère du Tourisme et 1 500 $ de Tourisme Chaudière-Appalaches). La réalisation du jardin entraînera des investissements de l’ordre de 121 070 $.
M. Richard Moreau, directeur général de Tourisme Chaudière-Appalaches a qualifié Saint-Jean-Port-Joli de
« village pionnier de la Culture touristique »
Photo: Tommy Lavoie
