Depuis 2009, Hebdos Québec réalise une vaste enquête sociale afin d’évaluer l’opinion publique québécoise à propos de plusieurs enjeux et faits de société.
Ces données font partie des résultats dévoilés par Hebdos Québec à la suite de la 3e édition de l’enquête Hebdos Québec/Léger Marketing « Découvrez le vrai visage du Québec » réalisée auprès de 29 016 Québécois et Québécoises âgé(e)s de 18 ans et plus et menée dans 150 localités.
« Nous avons des résultats pour l’ensemble du Québec, mais aussi pour chacune des régions et des 150 localités. Cela nous permet de constater une fois de plus que le Québec est loin d’être uniforme et que les réponses varient sensiblement selon les régions ou les localités », explique Gilber Paquette, directeur général et directeur du marketing d’Hebdos Québec.
Pour le Bas-Saint-Laurent, voici les données les plus significatives :
La solitude : une réalité bien présente et surtout chez les 60-69 ans
Dans la région, une personne sur six (16 %) se sent seule, un résultat comparable à la moyenne québécoise (15 %) et ce score est de 21 % chez les personnes âgées de 60-69 ans (11 % pour le Québec). C’est à Matane (19 %) et à Rimouski (18 %) où les gens se sentent le plus seuls.
Vivre à l’époque actuelle : moins difficile qu’ailleurs
Les répondants du Bas-Saint-Laurent semblent avoir moins de difficulté à vivre à l’époque actuelle (10 %) que l’ensemble du Québec (13 %) et ce sont surtout les personnes âgées de 30 à 39 ans, avec un pourcentage de 11 % qui semblent avoir le moins de difficulté à vivre avec le temps actuel.
À la question À quelle époque auriez-vous aimé vivre? 43 % des répondants ont indiqué qu’ils étaient satisfaits de vivre à l’époque actuelle, le même résultat que pour l’ensemble du Québec. Cependant, 26 % des personnes âgées de 30-39 ans ont indiqué qu’elles auraient souhaité vivre durant les années 1980, et 19 % des 18-29 ans ont chois les années 1960 et 1970.
C’est dans les villes de Rivière- du-Loup/Cabano/Trois-Pistoles où l’on se sent le plus à l’aise de vivre avec l’époque actuelle, alors que c’est à Mont-Joli/Ste-Luce où le résultat est le plus bas.
L’utilisation d’Internet : moins bon … et bon
Dans la région, les répondants semblent avoir un peu plus de difficulté à ne pas se connecter à Internet pendant quelques jours avec un taux de 57 %, alors que la moyenne des Québécois est de 54 %. De façon générale, 36 % de la population régionale considère que le fait de passer beaucoup de temps sur Internet contribue à nous isoler de notre entourage, alors que la moyenne québécoise est de 40 % et c’est à Matane où on retrouve le plus bas taux à 33 %.
Les résultats de la région sont comparables à la moyenne québécoise alors que 21 % de la population a répondu que l’utilisation fréquente d’Internet facilite les relations interpersonnelles avec notre entourage.
Les gens de la région en couple : parmi les plus heureux
Au Bas-Saint-Laurent, les gens sont plus satisfaits de leur relation de couple (bonne/excellente) avec un résultat de 67 % alors qu’au Québec le pourcentage est de 63 %. Le niveau de satisfaction monte à 73 % chez les personnes âgées de 40-49 ans et à 71 % chez celles âgées de 50-59 ans.
C’est auprès des personnes de 18-29 ans que le taux est le plus bas, à 55 % seulement. Les localités de Rimouski et Rivière-du-Loup/Cabano/Trois-Pistoles affichent la plus grande satisfaction de la région avec un taux de 71 %.
La peur de développer une maladie mentale : une préoccupation sérieuse
Dans la région, près d’une personne sur cinq (20 %) a peur de développer une maladie mentale au cours de sa vie, alors que la moyenne québécoise est de 21 %. Les gens ont peur de faire un burn-out (7 %) ou une dépression (13 %) et 19 % des répondants manifestent la crainte de développer les deux maladies.
Toutefois, c’est chez les 18-29 ans que ces peurs sont les plus importantes avec des résultats de 14 % pour le burn-out et de 19 % pour la dépression, des taux sensiblement plus élevés que la moyenne québécoise à 7 % et 16 %. C’est dans la ville de Matane que les gens ont le moins peur de développer une maladie mentale.
La présence de stress
Enfin, les gens du Bas-St-Laurent arrivent au 3e rang au Québec avec un niveau de stress de 74 % (71 % pour la moyenne québécoise). Mais ce sont les jeunes de 18-29 ans qui affichent le résultat le plus élevé avec 82 %. C’est à Rimouski que le niveau de stress est le plus élevé (81 %).
29 016 répondants
Depuis 2009, Hebdos Québec réalise une vaste enquête sociale afin d’évaluer l’opinion publique québécoise à propos de plusieurs enjeux et faits de société. C’est la firme de sondage Léger Marketing qui a été mandatée pour réaliser cette étude. Pour cette troisième édition, le sondage a été effectué par Internet et la collecte des données s’est déroulée entre le 30 avril et le 29 juin 2011, auprès d’un échantillon représentatif de 29 016 Québécois et Québécoises âgé(e)s de 18 ans ou plus et pouvant s’exprimer en français.
L’étude a été menée à travers 150 localités dont les contours sont définis par la zone de distribution des journaux membres d’Hebdos Québec. L’échantillon par marché s’élève au minimum à 200 répondants. La marge d’erreur totale des résultats est de l’ordre de 0,58 %, et ce, 19 fois sur 20, tandis que celle d’un marché individuel est d’environ 6,93 % (basée sur un marché de 200 répondants), et ce, également 19 fois sur 20.
