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Bas-Saint-Laurent : Un berceau de la coopération au Québec

Le Bas-Saint-Laurent est l’un des berceaux de la coopération au Québec. On y retrouve une variété de coopératives, mais aussi l’un des plus grands nombres de coopératives par habitant dans le monde. Les Bas-laurentiens savent se regrouper pour entreprendre des projets coopératifs qui répondent à leurs besoins de consommation, de production ou pour créer des emplois.

Les coopératives et les mutuelles constituent une force collective, elles ont le meilleur taux de survie parmi toutes les formes d’entreprises. Selon le Ministère du Développement économique, innovation et exportation (MDEIE) du Québec, nos coopératives franchissent à 62 % le cap des cinq ans, comparativement à 35 % pour les autres formes d’entreprises. Après dix ans, plus de 44 % des coopératives ont survécu, contre seulement 19 % des autres formes d’entreprises.

De plus, la création d’emplois dans les coopératives a progressé du double par rapport à celle des autres formes d’entreprises depuis 2003. Le principal employeur privé au Québec demeure le Mouvement coopératif Desjardins et si l’on y ajoute les emplois des 3 300 autres coopératives, on peut être fier de cette force coopérative.

Les coopératives, ce sont avant tout des gens de chez nous qui se regroupent pour se doter des produits et services dont nous avons besoin pour développer nos régions. Comme le mentionne le Conseil Québécois de la Coopération et de la mutualité, « Les valeurs que sont la prise en charge, la responsabilité personnelle et mutuelle, la démocratie, la solidarité, l’entraide, l’égalité et l’équité trouvent écho auprès de la population, qui est en quête d’un mode économique qui place le capital au service de l’humain et non l’inverse. », ce qui correspond à la coopération.

Regroupement

Nos coopératives, ce sont avant tout des citoyens et de citoyennes de chez-nous, qui se regroupent pour se donner des entreprises collectives en vue de répondre à leurs besoins communs.

L’Organisation des Nations Unies a résolu, en janvier 2008, d’inviter « les États membres à promouvoir l’essor des coopératives, qui sont des entreprises commerciales, sociales, capables de contribuer au développement, à l’élimination de la pauvreté et à la création de moyen de subsistance durables dans divers secteurs économiques, en milieu rural aussi bien qu’urbain, et à favoriser la création de coopératives dans des domaines nouveaux ou qu’elles commencent seulement à aborder ».