Bel accueil pour le deuxième livre de Gabrielle Filteau-Chiba

Sauvagines. Photo : Julie Houde-Audet

Après le succès d’Encabanée, l’auteure Gabrielle Filteau-Chiba récidive avec Sauvagines, son second roman dont l’action prend place au Kamouraska.

 « Encabanée a connu un beau succès, un bel engouement, ça été bien reçu », raconte l’auteure qui habite une maison à énergie solaire bâtie au bord de la rivière Kamouraska, à Saint-Bruno. Depuis, le livre est sorti en Italie, elle a participé à plusieurs lectures publiques et son roman est au programme de certains Cégep.

Les 10 jours qu’elle avait dû passer encabanée dans son petit refuge à cause d’une vague de froid l’avait inspirée à écrire un livre qui s’approche de ce qu’elle avait vécu, avec une part de fiction. On retrouve d’ailleurs, une année plus tard, son personnage du roman Encabanée, Anouk, mais l’on rencontre également Raphaëlle, une garde-chasse, dans Sauvagines.

Toutefois cette fois-ci, c’est un accident qui a gravement blessé sa chienne qui l’a inspiré pour son second roman.

« Sauvagines est né dans ma tête parce que ma chienne s’est retrouvée prise dans des pièges de coyotes. Elle a passé 12 heures à étouffer. J’ai passé des heures à la chercher. Elle a survécu, mais quand je l’ai trouvé, elle était presque morte. J’ai développé un questionnement, me demandant c’était quoi ces pièges, est-ce légal? Est-ce un trappeur ou un braconnier? », raconte Gabrielle Filteau-Chiba.

Comme dans Encabanée, Sauvagines est un livre engagé.

« Dans Encabanée, ça parlait du pétrole. Dans tous mes livres, il y a toujours ce besoin-là de dénoncer quelque chose qui est injuste et de protéger la nature », ajoute Mme Filteau-Chiba.

L’auteure espère que le public réservera un aussi bon accueil au second livre qu’au premier. Elle a été touchée d’apprendre que des amis chasseurs l’aient même lu dans leurs caches, puisqu’il est publié depuis la mi-octobre.

Elle écrit d’ailleurs actuellement la fin de la trilogie, qui se nommera Bivouak, à paraître en 2020.