Benoit Picard invite à l’évasion avec son premier roman

Photo : Francis Fontaine.

Analyste au Cégep de La Pocatière, Benoit Picard de Saint-Jean-Port-Joli lancera prochainement son premier roman Aller simple pour l’inconnu. Globe-trotter affirmé, l’auteur port-jolien a choisi de mettre cette passion pour les voyages au service d’une autre, l’écriture, transposant à travers l’héroïne de son histoire quelques-unes de ses expériences personnelles à l’étranger.

Aller simple pour l’inconnuraconte l’histoire de Rosalie, 28 ans, à la vie bien rangée : métro, boulot, dodo, avec en prime un amoureux à ses côtés. Un réveil brutal à la Julia Roberts dans Mange, prie, aimelui fait réaliser qu’elle n’est pas heureuse, ce qui la pousse à plier bagage avec une amie, Clara, pour faire le tour du monde. Entre l’Europe et l’Asie, les deux jeunes femmes prennent toutefois des chemins différents. Seule, Rosalie poursuit son périple et fait la connaissance de Liam, un Australien au lourd passé, mais avec qui la chimie opère.

Suggéré par la maison d’édition Hurtubise comme un roman de type chick lit, un style de littérature à l’eau de rose habituellement écrit par des femmes à destination d’un public féminin, Benoit Picard ne s’est pas dit mal à l’aise avec l’étiquette. Il a surtout écrit l’histoire sans avoir en tête un style particulier, se laissant surtout guider par les personnages et ses anecdotes personnelles de voyage.

« Quand Rosalie part avec sa meilleure amie, elle n’a jamais voyagé. Elles ont chacune une grosse valise et un sac à dos. Elles entrent dans un train et elles ont de la difficulté à circuler dans l’allée centrale, car la valise est trop grosse. Cette naïveté des premiers voyages, c’est assez proche de ce que j’ai moi-même vécu les premières fois », raconte-t-il.

Un peu comme l’auteur au fil de ses propres expéditions, Rosalie va apprendre à voyager, sauf que ce sera dans un seul et même périple. Une nouvelle maturité se développera donc, au fur et à mesure qu’elle poursuit sa quête.

Histoire déconstruite

Une autre particularité d’Aller simple pour l’inconnu est la déconstruction du récit. Quand l’histoire commence, Rosalie est en Asie, seule, trois mois après son départ. Benoit Picard a choisi de raconter l’histoire en offrant, un chapitre sur deux, un retour en arrière afin de comprendre pourquoi Rosalie et sa meilleure amie, Clara, ont fini par prendre des chemins différents dans leur périple à l’étranger.

« Au départ, j’avais choisi de raconter l’histoire de façon linéaire. Plus j’avançais dans l’écriture et plus je trouvais que la séparation de Rosalie et Clara était quelque chose de mystérieux à expliquer. Déconstruire l’histoire de cette façon, par chapitre, s’est imposé tout naturellement. Au final, c’est comme si ça donnait deux histoires en une », explique l’auteur.

La sortie d’Aller simple pour l’inconnu est prévue le 30 mars prochain. Des activités à confirmer doivent se tenir dans la région pour accompagner ce lancement et peut-être même une participation Salon du livre de Québec. L’auteur, qui déborde d’idées et dont les tiroirs recèlent d’autres manuscrits, souhaite ardemment poursuivre sur sa lancée et publier d’autres romans dans le futur. Pour suivre les actualités entourant le lancement d’Aller simple pour l’inconnu, rendez-vous sur la page Facebook d’auteur de Benoit Picard.