LA POCATIÈRE – Le syndicat de Bombardier analyse présentement une 1re offre globale déposée par la partie patronale ce matin, alors que les deux parties se réunissaient pour la première fois, en présence d’un conciliateur, depuis le déclenchement de la grève jeudi dernier.
« Nous attendions cette offre en octobre. Ce matin nous l’avons reçue et nous l’analysons », de mentionner le président du Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière, M. Mario Lévesque.
Ce dernier se montre prudent quant à l’interprétation de cette offre. « Je ne sais pas qu’elle en est le contenu pour le moment. Déjà notre comité de négociation s’affaire à l’étudier. J’en saurai davantage plus tard en après-midi », a-t-il ajouté.
À savoir si la grève perdurera, M. Lévesque répond que tout dépend des propositions de l’employeur. « La grève peut encore durer quelques heures, comme elle peut durer quelques semaines ».
Le nouveau président de la CSN, M. Jacques Létourneau et M. Mario Lévesque, président du Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière
Photo: Bruno Lacroix
Le comité de négociation tiendra un point de presse ultérieurement pour expliquer la position du syndicat à la suite de l’analyse de l’offre.
Jacques Létourneau en appui
Le nouveau président de la CSN depuis une semaine, M. Jacques Létourneau, est venu appuyer les grévistes pocatois sur la ligne de piquetage dès 13 h cet après-midi. Ce dernier ne participe pas aux négociations actuelles.
En plus de répondre aux questions des journalistes, M. Létourneau a offert un discours de motivation (vidéo) et de soutien aux 300 travailleurs et plus présents, qui depuis sept jours font le pied de grue devant l’usine.
Ce dernier se dit outré de la présence de dirigeants de Bombardier sur les lignes de production pendant le conflit. « On va s’assurer que les lois du travail soient respectées. On va dénoncer toute tentative de la part de Bombardier de faire tourner l’usine indépendamment du conflit actuel. On a bon espoir que non seulement l’exercice de la grève va permettre un règlement global, et qu’elle puisse sauver la production, après avoir obtenu le contrat majeur de la STM. »
