SAINT-PASCAL – Après 16 ans de politique municipale, dont 12 en tant que mairesse de Saint-Pascal, Mme Cécile Joseph a décidé de ne pas solliciter un nouveau mandat lors des élections municipales de novembre 2009. Elle veut prendre un temps d’arrêt et profiter de cette retraite avec son conjoint.
Cécile Joseph laissera sa marque de différentes façons, mais surtout en ayant été la première femme à occuper le poste de maire dans le Kamouraska. Le fait d’être une femme n’a posé aucune difficulté pour Mme Joseph qui s’est toujours sentie respectée, autant par les échevins que par la population.
Néanmoins, Cécile Joseph croit qu’un homme et une femme n’ont pas la même vision des choses sur certains dossiers, d’où l’importance, dit-elle, d’avoir des conseils municipaux composés de membres des deux sexes.
Pourquoi partir?
Mme Joseph croit qu’après trois mandats, il était temps pour elle de partir. « Il faut savoir quand quitter », dit-elle. Selon Mme Joseph, « il est bon qu’il y ait un changement après un certain temps. »
La mairesse de Saint-Pascal ajoute qu’il y a certains dossiers qu’elle aurait aimé mener à terme, mais « si on attend qu’il n’y ait plus de dossiers, on ne quittera jamais. »
Le poste de maire représentait 35 heures et plus de travail par semaine et impliquait pour elle plusieurs réunions en soirées en plus de l’amener à siéger sur plusieurs conseils d’administration d’organismes régionaux.
Le seul organisme pour lequel elle continuera de s’impliquer en tant que bénévole est la bibliothèque municipale. « J’aimerais qu’il y ait un peu plus d’animation », dit-elle. Mme Joseph songe aussi à prendre des cours d’anglais, se remettre à la peinture et jardiner.
Ses réalisations
Quelles sont les réalisations dont Mme Joseph est la plus fière? Elle se réjouit, par exemple, que son conseil municipal ait mené à terme le dossier de l’usine d’eau potable. Elle cite aussi l’acquisition de l’édifice de l’ancien CLSC qui permet à des organismes de demeurer à Saint-Pascal et le projet de réfection des infrastructures d’aqueduc et d’égout dont la 1re phase de réalisation, évaluée à 5 M$, est en cours. « La Ville n’aura que 1,2 M$ à débourser », souligne Mme Joseph.
Citant en outre l’acquisition de camions d’incendie et la mise en place d’infrastructures de loisirs, tels que le Parc Ernest Ouellet ou la piste de patins à roues alignées, Mme Joseph se dit fière que son administration ait pu réaliser l’ensemble des projets sans trop endetter la ville. « En 1993, 25 % du budget de la ville servait à payer la dette, on est en bas de 15 % », souligne la mairesse.