Chefferie du Parti libéral du Canada : David Bertschi courtise la région

SAINT-PASCAL – Il y a maintenant sept semaines que David Bertschi fait la promotion de sa personne pour devenir le prochain chef du Parti Libéral du Canada (PLC). En tournée pancanadienne, le candidat est venu à la rencontre de la circonscription de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup. Ses priorités; rétablir l’avantage canadien et remettre sur pied le parti.

Dans l’ombre des Justin Trudeau, Marc Garneau et Martin Cauchon, les trois candidats les plus médiatisés de cette campagne, David Bertschi veut démontrer qu’un leader ne doit plus être rattaché à « l’Establishment » et que devenir Premier ministre est donné à tout le monde. « Lorsque j’étais jeune, à l’école, il nous était permis de rêver », dit-il. « Nous avions tous les mêmes chances. Si on est le meilleur; on peut devenir Premier ministre », ajoute-t-il.

C’est ce rêve de jeunesse qui lui permet de croire que le nom, la fortune ou la visibilité accrue dans les médias dus aux fonctions de député ne sont plus les prérogatives pour devenir Chef de parti. Même si lui et les autres candidats méconnus de cette campagne sont surnommés « underdogs », Bertshi n’y voit pas une défaite assurée.

Expérience

Né et éduqué au Québec, David Bertschi est depuis 25 ans, résidant de la circonscription d’Ottawa-Orléans en Ontario. Avocat depuis 28 ans, il a été enseignant à l’université, procureur de la Courrone et candidat libéral. Ses 30 dernières années ont aussi été consacrées au PLC à titre de bénévole.

Ses expériences de vie sont selon lui suffisantes pour gouverner le pays. Plus besoin d’être un politicien de carrière, dit-il. Il fait valoir que c’est ce carriérisme de certains qui désabuse la population face à la politique.

« La population est tannée des politiciens de carrière. Elle veut des gens qui ont agi dans la vraie vie », lance-t-il. La création d’emplois et l’implication dans la communauté sont deux points, dit-il, qui le distinguent des autres candidats dans ce qu’il appelle la vraie vie.

« Les gens veulent de la substance dans le discours », explique-t-il. Son plan, traitant de six thèmes, dont l’économie, la justice sociale et le renouvellement du parti, est divisé en 24 enjeux, auquel il demande à la population de le questionner.

Voyage blanc?

Même si la circonscription de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup a choisi au fil des élections des députés bloquiste, conservateur et néo-démocrate, David Bertschi ne considère pas sa visite comme futile en tant que libéral. « Peu importe sa provenance, il faut penser au peuple, et ce, sans égard à ses allégeances politiques », ajoute-t-il. Il veut encourager tous les sympathisants à participer au prochain vote qui élira le nouveau Chef libéral.

« Il est temps qu’un chef laisse son égo à la porte. Qu’il s’entoure des meilleurs et les laisser travailler pour le bien commun » conclut-il.

Pour suivre la campagne de M. Bertschi : www.davidbertschi.ca.