SAINT-PASCAL- L’organisme qui aide les chômeurs du Bas-Saint-Laurent et de la Côte-du-Sud, Action chômage Kamouraska réagit à une étude du syndicat représentant les agents de Service Canada.
Cette étude démontre une forte détresse psychologique chez les travailleurs en raison des directives du gouvernement fédéral quant au traitement qu’ils doivent offrir aux chômeurs. Le groupe de défense des droits des chômeurs dit constater de son côté la détérioration constante des services offerts : information erronée ou difficilement compréhensible, délais interminables, assistance quasi inexistante, processus déshumanisé, temps d’attente inacceptable, etc. « Cependant, il n’était pas officiellement connu qu’il s’agissait là de directives gouvernementales demandant aux agents de tout mettre en œuvre pour décourager les travailleurs sans emploi de réclamer leurs prestations », de préciser le directeur d’Action Chômage Kamouraska, M. Alain Lagacé.
L’organisme déplore les actes de violence à l’endroit d’agents de Service Canada, mais le président Vincent Couture dit être en mesure de comprendre ce qui peut pousser les chômeurs à en venir à ce point. « Déjà de perdre son emploi est un événement extrêmement difficile et stressant, ne pas être en mesure d’obtenir dans un délai raisonnable de l’information à savoir si on aura ou non droit à des prestations pour survivre, c’est la goutte de trop qui fait déborder le vase ». (S.G)