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Coupures dans nos écoles : se tourner vers sa communauté

La majorité des directions d’écoles interrogées par le Journal estiment que la solution aux coupures financières dans le domaine de l’éducation passe par le milieu.

Au sein de la Commission scolaire de la Côte-du-Sud, à l’école St-Paul, la technique de « l’Islande » a été priorisée. Elle consiste à mettre de l’avant ce qui est sain et bon pour la santé : bonheur, bonnes habitudes de vie, etc. « Se placer en mode survie et en mode positif », résume la directrice de l’école Nadia Nadeau.

La solution selon elle passe par le fait que l’équipe-école doit marcher dans la même direction et se mobilise. « Je ne dis jamais : je n’ai plus d’argent ». Ainsi, elle sort des murs de l’école et demande au milieu de participer aux projets éducatifs favorisant la réussite de ses élèves. 

C’est un peu le même scénario pour les écoles primaires de Rivière-Ouelle, Saint-Gabriel et Saint-Pacôme. « On y va par projets particuliers et financements dans le milieu », résume la directrice de ces trois écoles, Caroline Dufour. « On utilise aussi les parents qui s’impliquent et sont prêts à aider, tout comme les organisations. Nous développons nos projets autour du cadre proposé par l’organisation. Ça demande du temps et l’engagement des enseignants et des parents ».

À Saint-Pascal, on fera avec 8 000 $ de moins cette année à l’École secondaire Chanoine-Beaudet. « Nous aussi on va à l’externe. Par contre nous avons déjà plusieurs partenaires ici, alors il faut consolider ce qui existe plus que jamais », indique Geneviève Soucy, directrice. « Il faut définitivement savoir s’adapter, car maintenant il faut faire autrement. »

La Commission scolaire de la Côte-du-Sud s’est vue imposer une coupure de 593 000 $ pour l’année scolaire 2014-2015. Pour Kamouraska-Rivière-du-Loup, le montant amputé est de 1,2 M$.