Les directrices et directeurs de centres de la petite enfance (CPE) ont rencontré le député de Côte-du-Sud, Norbert Morin, pour lui exposer les impacts négatifs qu’auront les coupures de 56 M$ annoncées par la ministre de la Famille, Nicole Léger, dans les services de garde subventionnés.
« Les C.P.E. de Côte-du-Sud sont touchés différemment par les coupures, mais tous sont d’accord avec le fait qu’elles affecteront la qualité des installations et des services offerts aux enfants », constate le député Morin.
Selon le député de Côte-du-Sud, le budget de fonctionnement des CPE a été amputé en moyenne de 16 000 $. « La ministre Léger coupera de 1 675 $ par année la contribution versée aux CPE pour chaque enfant âgé de 4 ans, afin que ces derniers soient plutôt inscrits à la maternelle », ajoute Norbert Morin. Or, ajoute-t-il, « il n’est pas garanti que les parents de Côte-du-Sud aient accès à ce service en nombre suffisant. »
Pour monsieur Morin, la question demeure entière : où iront les enfants de 4 ans? Il se pourrait que certains CPE doivent modifier leur politique d’admission afin d’accueillir plutôt les 0 à 3 ans, dit-il.
Norbert Morin déplore que le gouvernement pénalise les bons gestionnaires de CPE en pigeant dans les surplus. Ceux-ci sont le résultat d’une bonne administration et de campagne de financement qu’ils ont menés afin de réparer leur bâtiment, d’offrir de nouvelles places ou encore de nouveaux services aux enfants.
Norbert Morin déposera bientôt une pétition à l’Assemblée nationale « afin que le gouvernement Marois trouve une autre alternative aux coupures de 56 M$ qui font mal aux CPE des régions comme Côte-du-Sud. »