SAINT-PASCAL – Le Ministère de la Santé et des Services sociaux a rendu public son premier Registre national des incidents et accidents survenus lors de la prestation des soins et services de santé au Québec, le 6 décembre dernier. En point de presse, le mercredi 7 décembre, le CSSSK a communiqué le nombre de cas survenus dans ses établissements.
Les données contenues dans le registre présentent le nombre total d’incidents et d’accidents survenus dans tous les Centres de santé et de services sociaux au Québec. Elles sont ventilées par région et par établissement et présentent aussi le niveau de gravité de l’événement ainsi que sa nature. Au Québec, 180 000 incidents-accidents ont été recensés entre le 1er avril et le 30 septembre 2011.
Les données dans le registre concernant, entre autres, le CSSSK sont toutefois incomplètes. Le CSSSK affiche, une fois mis à jour, un total de 733 incidents-accidents pour la période de six mois.
Incidents-accidents
Toute situation non souhaitée, redoutée ou indésirable, qui a nui ou aurait pu nuire à la santé ou au bien-être des usagers ou de tiers doit être déclarée. « Les rapports de déclaration n’ont pas tous des conséquences sur les usagers », note Frédéric Gagnon, directeur de programmes, de la qualité et du développement.
Les types d’événements à déclarer sont donc de nature aussi variés que les chutes, les erreurs interceptées avant l’administration d’un médicament, un bris ou une défectuosité d’un matériel, d’un équipement ou encore à un bâtiment.
Pour le Kamouraska, les incidents-accidents sont principalement reliés aux chutes (50 %) et aux médicaments (26 %). Sur le nombre total d’incidents-accidents, huit ont nécessité des soins particuliers, dont trois nécessitant une hospitalisation supplémentaire. Une analyse plus rigoureuse du comité de gestion de risque a été faite pour ces trois derniers cas.
Gestion de risque
Le CSSSK exerce un processus de gestion des risques et a mis en place des mécanismes pour assurer la qualité et la sécurité des soins et services. Mme Annie Chamberland agit d’ailleurs comme gestionnaire des risques pour le CSSSK. « Nous tentons d’éviter les situations à risques, dit-elle. Nous travaillons avec une échelle de gravité (de A à I) pour chaque cas déclaré. » Le CSSSK demande à tous ses employés de déclarer tous types d’événements afin d’éviter que ceux-ci se reproduisent.
« Nous sommes contents de la réponse des employés. Nous avons plus de déclarations, mais moins de gravité », explique M. Gagnon. Le CSSSK n’est pas meilleur ni pire que les autres centres, selon M. Gagnon. « D’ailleurs, les représentants d’Agrément Canada lors de leur visite en octobre dernier, soulignaient les efforts déployés et soutenus du comité de gestion des risques, la bonne connaissance du processus de déclaration d’incident-accidents, ainsi que la surveillance exercés par le conseil d’administration pour assurer la sécurité des usagers », de conclure M. Gagnon.
Le CSSSK est le regroupement de l’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima, les Centres d’hébergement D’Anjou, Thérèse-Martin et Villa Maria, les CLSC Les Aboiteaux à Saint-André, La Pocatière et Saint-Pascal, ainsi que les centres de jour et le centre administratif.