Depuis le début de saison 2019-2020, les Arts de la Scène ont déployé un ensemble d’actions concrètes afin d’améliorer leur empreinte écologique lors de la présentation de spectacles au cabaret Cogeco et la Salle Promutuel de Montmagny. Ils sont appuyés dans leur démarche par l’Élan Collectif de Montmagny—L’Islet.
Gourdes d’eau, pailles compostables, verres réutilisables, séchoir à mains, toutes ces initiatives s’inscrivent dans mouvement très large en faveur de l’environnement pour les Arts de la Scène.
« Ça fait quand même quelques années qu’on regarde ça aller et qu’on se dit que 25 à 40 bouteilles d’eau en plastique par spectacles pour les techniciens et les artistes, ça juste pas d’allure », avoue le directeur général des Arts de la Scène Christian Noël.
Il a même fait le décompte : 3000 à 4000 bouteilles par année qui finissent au recyclage ou à la poubelle, quand c’est impossible de les recycler. L’organisation a donc décidé d’enrayer ces indésirables en les remplaçant par des gourdes qui sont remplies avec l’eau de l’aqueduc de Montmagny, qui est « très bonne » de préciser Christian Noël. Elles sont ensuite lavées par les employés des Arts de la Scène et prêtées aux suivants. « C’est un petit peu plus de travail pour nous, mais un travail qu’on est heureux de faire », ajoute le directeur général.
Il en va de même pour les verres en plastique réutilisable dans lesquels les boissons alcoolisées sont maintenant servies aux spectateurs. Les pailles compostables, quant à elles, remplacent celles en plastique dont l’usage destructeur pour l’environnement est dénoncé sur toutes les tribunes. Sinon, six séchoirs à mains gracieuseté de Ouellet Canada à L’Islet vont remplacer le papier dans les salles de bain, sans parler des ampoules DEL qui prendront la place des anciennes, moins écoénergétiques, dans les locaux appartenant aux Arts de la Scène. « Seulement 50 % de ces mesures s’appliquent pour le moment à la salle Edwin-Bélanger. Dans une deuxième phase, on aimerait regarder ce qui serait possible de faire en collaboration avec l’école secondaire pour augmenter ce pourcentage », ajoute Christian Noël.
Selon le directeur général, outre la volonté Arts de la Scène, si ces initiatives ont pu voir le jour, c’est grâce à une participation financière de 13 000 $ de l’organisme l’Élan collectif de Montmagny—L’Islet qui encourage l’ouverture aux alternatives durables. « C’est un engagement sur cinq ans significatif qui va nous permettre de racheter des gourdes, lorsque les artistes ou les techniciens repartiront avec, ou même de remplacer des verres qui seront brisés à l’occasion », conclut-il.
