Même s’il n’y avait pas l’ombre d’un ministre de la CAQ, les députés de Côte-du-Sud Mathieu Rivest, et de Rivière-du-Loup–Témiscouata–Les Basques, Amélie Dionne, sont allés au front, tenant à assister à l’événement.
« C’est un personnage marquant. J’ai travaillé une bonne partie de ma vie pour la culture, pour faire rayonner ce qu’on fait dans notre milieu, et VLB a apporté énormément, autant au niveau du théâtre que des éditions. Un personnage aussi politique, qui apportait une certaine polémique, qui avait un regard tout à fait particulier sur notre démocratie », dit Mathieu Rivest, attribuant le refus de tenir des funérailles nationales à certaines règles du protocole de l’Assemblée nationale.
« Ils ont leur façon de faire. Mais il y aura d’autres éléments, dont nous vous parlerons ultérieurement, qui seront faits avec la famille et avec les élus locaux pour souligner le départ de VLB. Ce sera à son image et à celle de la région. Il a beaucoup fait pour le rayonnement régional. »
Amélie Dionne attribue aussi cette décision au protocole, mais laisse aussi planer l’ombre de quelque chose de durable en hommage à Victor-Lévy Beaulieu. « Quand j’ai appris ça, tout de suite j’ai fait des démarches auprès de mon gouvernement pour qu’il y ait vraiment des actions concrètes de faites pour honorer sa mémoire et son œuvre. Donc, aujourd’hui, le drapeau du Québec est en berne, symbole de deuil national », dit-elle.
La classe politique présente
Outre les deux députés caquistes, la classe politique était représentée entre autres par les députés Pascal Bérubé du Parti québécois, et par le bloquiste Maxime Banchette-Joncas. Ce dernier a proposé la mise sur pied d’un panthéon pour honorer les grands Québécois, question de dépolitiser le processus. Paul-St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois était aussi sur place.

Photo : Marc Larouche