LA POCATIÈRE – À l’entrée des Impressions soleil, à La Pocatière, une affiche promotionnelle coiffée d’une inscription « La franchise » nous montre la photo d’une femme élégante et souriante. L’image type d’une femme d’affaires à la tête d’une grande entreprise. À sa gauche, le coq St-Hubert pointe fièrement le doigt. De l’autre côté de la porte, Élisabeth Bercegeay nous accueille à la réception de l’entreprise.
La femme de 39 ans, plusieurs le savent déjà, fait partie des 12 finalistes de la télé-réalité « La franchise », dont la première diffusion aura lieu mercredi à 21 h sur les ondes de V. À l’enjeu : une franchise St-Hubert Express. Ce n’est pas rien! Pendant 10 semaines, les candidats mettront à l’épreuve leur leadership et leur esprit d’équipe.
Élisabeth Bercegeay raconte que c’est un collègue de travail qui lui a parlé de ce concours. Comme 4 500 personnes, elle s’est inscrite via Internet, a passé la première entrevue, à Québec, puis la seconde, à Montréal. Elle a été choisie parmi les 25 personnes qui ont passé cette 2e entrevue pour rejoindre le groupe des 12 formé de sept femmes et cinq hommes, de 22 à 42 ans.
Le jour de ses 39 ans
« J’ai su le 24 novembre, le jour de mon anniversaire, que j’avais été choisie pour participer à l’émission », raconte Élisabeth Bercegeay. Elle devait garder le secret jusqu’au 23 décembre. Depuis, il y a eu le tournage des portraits des candidats, des shootings photo et le début des épreuves.
Élisabeth Bercegeay est discrète sur le contenu des épreuves. Faut bien garder le suspense! Néanmoins, elle promet que ce sera un très bon show de télévision. « Jamais je n’aurais pu m’imaginer ce que l’on a vécu et ce qu’on va vivre. C’est exigeant, mais pour tout le monde », raconte celle qui, chaque semaine, sera soumise au verdict d’un jury formé d’un juge permanent, Daniel Cousineau, président des Rôtisseries St-Hubert, et de deux juges invités.
Débrouillardise
Chroniqueur au quotidien Le Soleil, Richard Therrien décrit « La franchise » comme une émission qui met à l’épreuve « le sens de la débrouillardise, l’entraide et l’endurance physique et morale des candidats. » Selon lui, lors de la première émission qui sera diffusée le 1er février à 21 h, les candidats devront passer 24 heures en forêt avec le strict minimum.
Élisabeth Bercegeay dit être une adepte des restaurants St-Hubert. Elle s’y rend chaque fois qu’elle va à Rivière-du-Loup. Posséder sa propre franchise dans la région de Montréal lui plairait beaucoup.
Une aventure personnelle
La candidate voit d’abord sa participation à « La franchise » comme une aventure personnelle. Mère de deux enfants, elle se décrit comme une personne qui a beaucoup d’imagination. Elle a occupé divers emplois : serveuse, barmaid, etc. Elle est présentement adjointe administrative dans une imprimerie et copropriétaire d’une boutique de vêtement. Elle a fait beaucoup de bénévolat.
Très à l’aise avec l’idée de participer à un concours télévisé, madame Bercegeay avoue bien candidement aimer être la vedette. « Je ne joue pas de game, j’y vais comme je suis », déclare-t-elle. On peut visiter le site de l’émission à l’adresse : http://vtele.ca/emissions/la-franchise/.

