PÉKIN – À ses premiers Jeux paralympiques, le paracycliste, originaire de Saint-Jean-Port-Joli, œuvrant chez les LC2, Éric Bourgault, participait à la poursuite 4 km, au sprint 1 km, au sprint en équipe, au contre-la-montre 24 km et à la course en peloton de 78 km. Les épreuves se déroulaient les 8-9-10-12 et 14 septembre au vélodrome de Laoshan de Pékin.
Éric Bourgault, maintenant résidant du Canton d’Orford, a franchi les 4 000 mètres en 5 minutes 9,490 secondes, le 8 septembre, pour arrivé 5e à la poursuite individuelle. Bourgault a ensuite réalisé l’une des meilleures performances canadiennes en terminant 6e au kilomètre dans sa catégorie, le 9 septembre, avec un temps de 1 minute 14,387 secondes. « C’est mon meilleur temps à vie et je suis très fier de ma course. J’aurais aimé mieux me classer, mais j’étais septième (au monde) l’an dernier et maintenant je finis sixième alors je m’améliore », a souligné le Québécois.
Le 10 septembre, les Canadiens unissaient leurs efforts au sprint par équipe pour terminer au 6e rang. « C’est une amélioration considérable, a déclaré Bourgault. Nous avons fait une course parfaite techniquement ».
Les paracyclistes québécois profitaient d’une journée de congé, jeudi, avant d’amorcer les courses sur route. Les athlètes prenaient part, le 12 septembre, au contre-la-montre. Éric Bourgault a obtenu la 9e place avec un temps de 38 minutes 58,26 secondes.
Pour sa dernière compétition, la course en peloton de 78 km, le 14 septembre, le parcours n’a pas fait de cadeau au paracycliste. Éric Bourgault n’a pas pu terminer la course. Victime de crampes, le Québécois a dû abdiquer au deuxième tour.
Éric Bourgault est amputé du tibia gauche depuis l’âge de 16 ans, à la suite d’un accident sur une ferme. Il est le fils de Lorraine Lavoie et de Marcel Bourgault. Âgé de 40 ans, il travaille pour Bombardier Produits Récréatifs, à Oxford en Estrie, comme technicien en génie mécanique. Il a lui-même conçu sa propre prothèse avec l’aide de son entraîneur, Éric van Den Eynde.