Ève Duranceau sur scène et à l’écran

LA POCATIÈRE — Ève Duranceau ne vient pas souvent à La Pocatière. Mais quand elle vient, ça compte. Le même soir, elle sera sur la scène de la Salle André-Gagnon, dans la pièce « Éclats et autres libertés », et sur l’écran du cinéma Le Scénario. De la distribution du film « Le bonheur des autres », elle est l’artiste invitée de la tournée des Rendez-vous du cinéma québécois, le 24 octobre.

Ève Duranceau sera présente lors du cocktail avant la projection du film, se rendra à la Salle André-Gagnon pour jouer la pièce et reviendra au cinéma Le Scénario pour la discussion avec le public qui suivra la représentation.

Dans « Éclats et autres libertés », la comédienne partage notamment la scène avec Ève Landry, originaire de Saint-Pascal. Le rôle d’Anaïs qu’elle incarne dans la pièce et celui de Marion dans le film sont très différents, raconte Ève Duranceau en entrevue téléphonique. Elle aime bien naviguer entre les extrêmes.

Le film

« Le bonheur des autres », c’est l’histoire d’une famille éclatée dont le père, quelques années après son divorce, a rencontré une femme de 30 ans qui attend un enfant de lui. Il découvre que rien n’est oublié et encore moins pardonné.

« Marion, c’est l’aînée qui essaye de construire sa propre famille. Elle essaye d’avoir des enfants, mais ça ne fonctionne pas », raconte Ève Duranceau. Elle est révoltée de voir que son père, joué par Michel Barrette, et sa nouvelle conjointe, jouée par Julie Le Breton, seront parents.

« Marion a l’impression de se faire arracher ce qui lui est dû, que son père est là pour lui arracher son bonheur », raconte Ève Duranceau. Le film montre la motivation d’un baby-boomer qui sort avec une jeune femme de 30 ans, les impacts d’un divorce, dit-elle.

La pièce

D’autre part, Anaïs dans « Éclats et autres libertés » est un personnage qui se cherche, qui vit beaucoup dans sa tête, qui est très timide. C’est celui d’une adolescente introvertie.

La pièce, produite par le théâtre Le Clou, met en scène quatre jeunes qui carburent à la pensée libre et créative. Par crainte de s’enliser dans le consensus ambiant, ils s’arment de manière ingénieuse pour lutter contre l’immobilisme. Poésie, humour, art et philosophie seront leurs instruments privilégiés.

La Pascaloise Ève Landry y incarne, elle, une Lili revendicatrice.