LA POCATIÈRE – L’absence de visiteurs au premier Festival de la rentrée a déçu les organisateurs, qui prévoient un déficit. Toutefois, l’événement aura connu des moments clés avec le « 5 à 7 » à saveur sud-côtoise et la prestation des humoristes, dont Maxim Martin. Le festival se tenait du 12 au 14 septembre dernier.
« C’est sûr que se sera déficitaire dû au manque d’achalandage », confie Guillaume Leclerc, promoteur de l’événement et propriétaire de GLS Productions. Pourtant, M. Leclerc avait prévu le coup de la construction du nouvel aréna en transférant ses activités au centre de la Ville, soit directement sur les terrains entre le Cégep et l’ITA.
Une partie de la 1re rue était fermée, deux chapiteaux se dressaient sur le terrain, un camion de pompier faisait vivre un bon moment aux enfants à bord de la nacelle, du son et de l’éclairage alimentaient les lieux, donc, personne ne pouvait nier l’existence d’un festival à La Pocatière pendant la fin de semaine. Alors, pourquoi si peu de gens ? M. Leclerc ne trouve pas de réponse. « Peut-être est-ce la promotion, la température maussade, les différents prix pour accéder au site selon les activités, le week-end de football qui avait lieu au même moment ou encore l’absence de manèges qui ont fait en sorte que les objectifs de participation n’ont pas été atteints », a-t-il dit.
Points forts
M. Leclerc mentionne l’excellente collaboration avec la fédération régionale de l’UPA de la Côte-du-Sud. D’ailleurs, le « 5 à 7 » organisé par l’UPA aura permis la découverte d’une gamme impressionnante de produits que l’on peut retrouver ici, en Côte-du-Sud. Les invités semblaient fort ravis et repus lors de ce repas gastronomique sous forme de dégustation. Les petites bouchées servies de part et d’autre auront satisfait pleinement les gourmands.
Dans la colonne des points forts, M. Leclerc, note aussi les « Partys thématiques » au sous-sol de la Cathédrale ainsi que les spectacles d’humour sous le chapiteau. Les humoristes en scène ont livré leur numéro avec fougue. Sébastien Bourgault et Luc Cournoyer ont réchauffé l’assistance pour un Maxim Martin « friendly ». Martin a joué avec la salle et la foule lui a donné du « jus » pour quelques moments improvisés à se tordre de rire. Étienne Langevin, Jean-Marie Corbeil et Dominic Paquet ont fait de même le lendemain.
La déception de l’organisation ne remet pas en cause la tenue d’un prochain festival. M. Leclerc prendra le temps de se pencher sur les failles et les forces de l’événement. Qui sait si les manèges seront de retour ?

